MM. Qotbi et Baraka planchent sur les moyens d’élargir l’accès des Marocains à la culture

Les présidents de la Fondation nationale des musées (FNM), et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), respectivement Mehdi Qotbi et Nizar Baraka, se sont penchés, mercredi à Rabat, sur les moyens d’élargir l’accès des Marocains à la culture et d’en faire un levier de développement aussi bien économique que social.

Dans une déclaration à la MAP, à l’issue d’une rencontre d’échange et de réflexion à l’occasion de l’élaboration par le CESE d’un rapport sur l’économie de la culture, M. Qotbi a fait remarquer que « la culture constitue, aujourd’hui, un vecteur de développement à la fois économique et social ».

Il a, à cette occasion, fait savoir que l’exposition rétrospective d’Alberto Giacometti, qui se tient jusqu’au 4 septembre prochain au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, a pu drainer déjà plus de 25.000 visiteurs.

« Nous sommes en train de donner, aujourd’hui, la possibilité aux Marocains d’avoir accès à leur propre histoire et à leur propre patrimoine« , s’est-il réjoui.

Évoquant, par ailleurs, la réouverture, fin juillet du musée de Tanger, M. Qotbi s’est dit fier d’annoncer que celui-ci a déjà accueilli plus de 6 mille visiteurs, ce qui prouve, selon lui, que « les Marocains ont soif de culture ».

Pour sa part, M. Baraka a souligné que cette rencontre a permis d’échanger sur les actions opérées par la Fondation afin que « citoyens, élèves et étudiants puissent accéder à la culture à travers les musées », faisant état de l’existence « d’une forte convergence entre la Fondation et le Conseil sur un certain nombre d’actions à mener pour faciliter l’accès à la culture pour l’ensemble des citoyens et en faire un véritable levier de développement ».

Cette rencontre, qui s’inscrit dans une logique de restitution, a été également l’occasion d’échanger sur les recommandations que le Conseil a fait dans le cadre dudit rapport et d’étudier les prochaines actions à mener ensemble, consistant notamment en la révision du cadre institutionnel, a ajouté le président du CESE.

Fin juin, le CESE avait adopté à l’unanimité son avis sur l’économie de la culture. Il s’agit d’une auto-saisine permettant de mettre en évidence l’importance fonctionnelle de la culture dans l’économie nationale et d’analyser les différents moyens pour la mettre au cœur de toute nouvelle politique publique et assurer l’accès du plus grand nombre à la culture en tant que droit.

 

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