Moga Festival des musiques et cultures électroniques revient en octobre

Le Moga Festival des musiques et cultures électroniques, reviendra du 11 au 13 octobre prochain à Essaouira pour sa troisième édition.

Lors de cet événement musical, les festivaliers seront conviés à vivre une expérience hors du temps et un voyage inédit dans l’ancienne « Mogador », rythmés par des temps forts, trait d’union entre cultures traditionnelles et électroniques, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

« Le temps d’un long weekend, c’est l’air enivrant de MOGA qui soufflera sur la Cité des Alizés. Essaouira dansera pendant trois jours et plus encore au rythme d’un flot de musiques électroniques hédonistes », ajoute la même source.

« Appelée la +desert house+ ou +hippie house+, MOGA fait la part belle à ce courant émergent mixant sonorités orientales et exotiques au tempo deep et hypnotique de la musique club », rappelle la même source, faisant savoir que plusieurs coins de la ville accueilleront ainsi l’avant-garde de la scène internationale et marocaine.

Au programme figure Feathered Sun, super combo-nirique allemand composé des illustres berlinois Chris Schwarzwalder, Raz Ohara, Jo.Ke et Rico Loop, qui proposera un live événement forcément mystique.

Et la même source de poursuivre que les performances live seront plus que jamais à l’honneur cette année, avec un voyage en compagnie de l’insouciant mexicain Sainte Vie. Parra For Cuva, venu tout droit de Cologne, distillera aussi ses vibes aériennes et mélancoliques.

Quant au duo moscovite Geju, il diffusera sa slow house chill très spirituelle, alors que Blond:Ish, désormais en solitaire, apportera une joie et une spiritualité à travers des performances et des enregistrements en solo.

A leurs côtés aux platines, deux membres éminents de la grande famille All Day I Dream de Lee Burridge, en la personne des envoûtants YOKoO et Matthew Dekay, ou encore l’éminent californien Behrouz aux surprenantes et captivantes sélections, lit-on dans le document.

Et la même source de noter que Kerala Dust combo live aux sets planants est la révélation de cette nouvelle scène indie/desert house dans la lignée de Satori, Stavroz…

Multi-facettes, MOGA Festival célèbre aussi la house et la disco avec la nouvelle égérie parisienne du mouvement, Louise Chen ou le london digger ultime, chouchou de Gilles Peterson, Bradley Zero, note-t-on.

La micro house sera fièrement représentée par deux de ses plus clairvoyants représentants, les roumains Praslea et Raresh, ce dernier membre du trio Arpiar, qui prodiguera aux festivaliers un B2B inédit de Praslesh. Dj Wild ramènera, pour sa part, l’esprit d’Ibiza.

La techno ne sera pas oubliée, loin de là, les oldtimers français Oxia et Nicolas Masseyeff assureront un back2back tout en efficacité et complicité, tandis que Konstantin Sibold apportera sa « deutsche qualität », oscillant entre house et techno, précise le communiqué.

Quant à Enzo Sigarusa, le boss de Fuse, il fera l’honneur de sa présence en déversant sa house made in UK, sans oublier la légende vivante Kenny Dope, illustre membre du duo Masters At Work – qu’il forme avec son compatriote LittleLouie Vega en 1991 – et digne représentant de la scène house new yorkaise.

S’agissant de la scène marocaine, elle sera bien entendu de la party, avec notamment Daox, Mr ID, Achil, Nortisu, Amine K ou Nomads… De nombreux Back to Back entre artistes marocains sont aussi au programme avec Daox et Bas Ibellini, Driss Skali et Chaim ou encore Amine K et Sabo.

Véritable marque de fabrique de MOGA Festival depuis sa création, cette année encore le festival proposera une création inédite, mêlant sonorités électroniques et musiques traditionnelles marocaines.

Après DOP et le Maalem Hassan Boussou en 2016, puis Stavroz et les Issaoua d’Essaouira en 2018, ce sont Thomas et Julien de Bie, qui forment le duo Parallells, qui mêleront leurs productions « électronica » à la musique gnaoua du Maalem Omar Hayat.

Après plusieurs jours de résidence artistique en studio à Essaouira, ils joueront le 12 octobre prochain des morceaux issus de cette résidence sur la « Garden Stage de MOGA Festival ».

Pour une large diffusion du Festival auprès du public souiri et des hôtes de la cité des Alizés, Moga Festival investira plusieurs coins incontournables de la cité, dont le Sofitel Mogador Golf, Dar Souiri et Sidi Kakouki.

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