Moulay Hicham, élu meilleur « coup de râteau » de l’année

Par Amine Baddou

Moulay Hicham a été élu « personnalité de l’année » par le site « Assahafa » du maroco-canadien Abderrahmane Adraoui, qui s’est déplacé de Montréal à Rabat, pour remettre à l’heureux nominé son prix et son certificat d’honneur, sans doute en récompense aux efforts « titanesques » consentis par le prince durant la crise pandémique, lui qui a effectivement respecté minutieusement les règles du confinement en s’empêchant de quitter son domicile, depuis le déclenchement de la crise sanitaire au Maroc et dans le monde, en mars dernier.

Ce titre, qui a plutôt l’air d’être un trophée en carton pâte, a suscité moult réactions ironiques des internautes, qui ont ressorti quelques photos de Moulay Hicham, montrant ses prouesses et exploits dans le ratissage du jardin de sa demeure r’batie.

D’aucuns ont laissé de côté le sarcasme, pour déplorer l’absurdité de cette « oscarisation» insipide, que Moulay Hicham s’est vite empressé de recevoir et de médiatiser, dans l’optique certaine d’apaiser son égo, notoirement surdimensionnée .

Lui aurait-on décerné le prix du meilleur bêtisier de l’année, qu’il aurait volontiers accepté, s’est exclamé avec dépit un internaute, qui estime nécessaire de vérifier tant qu’à faire, l’authenticité et la valeur des titres académiques de Moulay Hicham, sur lesquels il ne cesse de pérorer.

D’autres observateurs ont également tiqué sur la manière avec laquelle le prince exhibe fièrement ses « trophées » fantaisistes, concluant que ce dernier est certainement persuadé d’avoir apporté, par sa douillette villégiature au royaume, calme et sérénité à tous les Marocains confrontés à la Covid-19, qui sont loin d’oublier qu’il n’a pas dépensé le moindre kopeck en faveur du fonds national dédié à la gestion de la pandémie.

Cela dit, il est de bon ton, de reconnaître tout de même, que Moulay Hicham, ne cesse depuis quelques mois d’accroître son influence virtuelle sur Instagram, en faisant de l’ombre aux mascottes de « routini Al Yaoumi», grâce à ses multiples publications où tantôt il promène son chien, tantôt il prend un café au « resto U » d’Harvard, ou nous raconte ses déboires pour laver son linge sale.

Quoi qu’il en soit, il nous faut rendre à César ce qui lui appartient, puisqu’après avoir démontré au monde entier son expertise dans le désherbage, Moulay Hicham mériterait plutôt d’être affublé du titre de « meilleur agent de l’entraide nationale », en compensation des multiples « râteaux », qu’il s’est pris au visage, ces 25 dernières années. Un grand Bravo pour lui!

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