Il est nécessaire de fixer des standards de qualité minimums auxquels les produits du marché marocain doivent se conformer

Il est nécessaire de fixer les standards et des normes de qualité minimums auxquels les produits du marché marocain doivent se conformer pour respecter les conditions d’hygiène, de sécurité et de bon usage, a indiqué, mardi à Rabat, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de la région Rabat-Salé-Kénitra, Abdelkader Benbekhaled.

Intervenant à l’occasion du lancement de la 8ème édition des journées nationales du consommateur, organisées sous le thème « quelle stratégie nationale pour renforcer la protection du consommateur marocain? », M. Benbekhaled, a souligné que la CGEM s’engage, en matière du respect des intérêts des clients et des consommateurs, à veiller à la sécurité des produits et des services et à la santé des consommateurs et à fournir des informations exactes et claires sur la composition, la sécurité d’utilisation, l’entretien et le stockage des produits.

La CGEM s’engage également à définir des procédures transparentes et efficaces assurant aux clients la prise en compte de leurs réclamations et le règlement rapide et de bonne foi des litiges, à éviter les affirmations publicitaires mensongères ainsi que les omissions, pratiques trompeuses, fallacieuses ou déloyales, et à respecter la vie privée des clients et des consommateurs et protéger leurs données personnelles.

De même, la CGEM oeuvre pour respecter le cadre légal et règlementaire de la protection du consommateur, au lancement de la charte de responsabilité sociale et à celui du Label e-thiq@, qui s’adresse aux entreprises possédant un site internet de vente de produits ou de services dans le cadre du respect de la réglementation marocaine en vigueur, ainsi que la lutte contre la contrefaçon et l’économie informelle « qui causent beaucoup de dégâts à l’économie nationale et au consommateur marocain ».

La CGEM s’engage aussi, conformément à sa charte de responsabilité sociale, à respecter les droits humains, améliorer en continu les conditions d’emploi et de travail et les relations professionnelles, protéger l’environnement, prévenir la corruption, respecter les règles de la saine concurrence, renforcer la transparence du gouvernement d’entreprise, promouvoir la responsabilité sociale des fournisseurs et sous-traitants et à développer l’engagement social, a-t-il ajouté.

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De son côté, le Chef de la division du contrôle et de l’approvisionnement relevant de la direction de la coordination des affaires économiques du ministère de l’intérieur, Mohamed Mazouzi a souligné que le ministère, dans un souci de protéger l’intégrité physique du consommateur, a procédé récemment au recrutement d’enquêteurs dont la mission est la lutte contre les produits qui constituent un danger pour la santé des consommateurs.

Le Maroc dispose d’un arsenal juridique « bien étoffé » de la protection du consommateur, qui comprend des lois, des décrets et des règlements, a précisé, dans une déclaration à la MAP, le président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, Bouazza Kherrati, notant que l’objectif de cette manifestation est la sensibilisation de la population et des responsables sur la nécessité de renforcer la protection du consommateur au Maroc.

Organisée du 13 au 16 mars par le ministère de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, en partenariat avec les fédérations et les associations marocaines de protection du consommateur, cette édition s’assigne pour objectif de mesurer le chemin parcouru en matière de protection du consommateur et de renforcer la protection du consommateur au Maroc.

Ces journées visent, également, à donner la possibilité à l’ensemble des parties prenantes de faire des propositions en vue de rehausser les standards de la protection du consommateur marocain et d’améliorer le cadre du consumérisme national.

L’objectif étant de définir les orientations d’une stratégie concertée et ambitieuse pour les quatre prochaines années, en prise avec les aspirations des citoyens et en faveur d’une relation saine et équitable entre fournisseurs et consommateurs.

Plusieurs séminaires et rencontres de réflexion et d’échange seront organisés en marge de ces journées, avec les acteurs locaux à travers tout le Royaume.

Ont pris part au lancement de ces journées, notamment la secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham et plusieurs représentants des départements ministériels concernés et d’associations de protection du consommateur.

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