Négociations sur le Brexit : L’UE et le Royaume Uni déterminés à « accélérer les efforts dans les mois à venir »

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et la Première ministre britannique Theresa May ont affirmé lundi soir leur détermination à « accélérer les efforts dans les mois à venir » pour faire sortir de l’impasse les négociations en cours sur les modalités de départ du Royaume Uni de l’Union européenne (Brexit).

Lors d’un dîner de travail à Bruxelles, M. Juncker et Mme May se sont penchés sur « les avancées faites jusqu’ici » et ont convenu « d’accélérer les efforts dans les mois à venir« , selon un communiqué conjoint diffusé à l’issue de leur rencontre.

« Le dîner de travail a eu lieu dans une atmosphère aimable et constructive« , ont indiqué les deux dirigeants qui ont également eu « des échanges étendus et constructifs sur les défis européens et mondiaux actuels », dont leur « intérêt commun pour préserver l’accord sur le nucléaire iranien » et « leur travail pour renforcer la sécurité des citoyens en Europe, notamment en combattant le terrorisme« .

Cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du négociateur en chef de l’UE pour le Brexit Michel Barnier et son homologue britannique David Davis, intervenait avant la réunion du Conseil européen des 19-20 octobre. Lors de ce sommet, les dirigeants des Vingt-Sept devront évaluer si les négociations ont suffisamment avancé pour permettre de passer au second stade, celui de la relation future post-Brexit, après mars 2019.

A l’issue du 5-ème round de négociations entre Européens et Britanniques sur le Brexit, tenu la semaine dernière à Bruxelles, le négociateur en chef européen Michel Barnier, avait affirmé que ce round a permis de clarifier certains points sur les modalités du départ du Royaume Uni de l’UE sans pour autant faire « de grands pas en avant« .

Alors que les Britanniques veulent déjà discuter d’accords commerciaux post-Brexit avec l’UE, les 27 ont fixé trois priorités absolues avant toute autre discussion : la facture que devra honorer le Royaume-Uni avant sa sortie de l’UE prévue fin mars 2019, le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l’avenir de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord.

La question du règlement financier s’est révélée particulièrement problématique lors des pourparlers, les négociateurs britanniques n’ayant pas pu clarifier, selon M. Barnier, l’engagement pris par la Première ministre britannique Theresa May, lors de son récent discours à Florence (Italie), pour honorer la facture du divorce.

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