Neguev : La présence du Maroc est « une question naturelle et correcte », selon Bourita

En marge du sommet de Neguev, les six ministres des Affaires étrangères ont participé à une conférence de presse commune pour faire le point sur les conclusions du sommet. Durant cette conférence, Bourita a expliqué les raisons pour le Maroc d’adhérer à cette initiative.

La conférence de presse clôturant le sommet de de Neguev a vu la participation du ministre des Affaires étrangères isarélien, Yair Lapid, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le ministre des Affaires étrangères du Maroc Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Cheikh Abdullah bin Zayed, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Dr Abdullatif bin Rashid Al Zayani et le ministre des Affaires étrangères de l’Égypte Sameh Shoukry.

En ouverture, l’hôte du sommet, le ministre des Affaires étrangères israélien, Lapid ouvre la conférence en rappelant l’attaque qui a eu lieu quelques heures où « Deux Israéliens ont été tués dans une attaque terroriste à Hadera », située entre les villes de Tel-Aviv et Haïfa : « Hier, nous avons vu le terrorisme uniquement pour tuer autant de civils innocents que possible et en blesser autant que possible. » Cependant, il estime que les auteurs de ces attaques « veulent faire peur et ruiner la relation entre nous ».

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Pour le sommet, il déclare que « Nous sommes ici pour la même raison. L’histoire du Moyen-Orient est celle d’un peuple qui s’est épanoui dans le désert et s’est mis à construire la nature sauvage et à établir des institutions, des hôpitaux. C’est la première rencontre de ce genre, mais pas la dernière. Nous avons décidé de faire de la Conférence du Néguev un forum permanent », annonce le ministre israélien.

De son côté, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que : « Nous avons également parlé de la manière dont les États actuels peuvent aider les Palestiniens à améliorer leur vie. Et créer les conditions de négociations sur une solution à deux États. » Pour la suite du sommet de sommet, le diplomate américain s’inscrit dans la dynamique de son prédécesseur israélien : « Nous travaillerons ensemble pour faire face aux menaces de l’Iran et de ses affiliés. » Cependant, l’Égypte et Israël ont signé un accord de paix, il y a 43 ans, et ont déclaré que la paix permettrait d’accomplir des choses incroyables, rappelle Blinken.

A propos de l’initiative, Blinken soutient que « dès que les barrières sont levées, de nouvelles directions sont trouvées, et donc je vous félicite pour la nouvelle aube et la suppression de la barrière diplomatiques. »

Prenant part à ce sommet, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a condamné ouvertement l’attentat terroriste à Hadera et dit « partager la douleur des familles et l’espoir de guérison des blessés. ». A propos de l’invitation de son homologue israélien, le ministre déclare « très heureux d’être ici dans le Néguev à un sommet historique. Et merci d’avoir été invité ici et d’avoir choisi ce bel endroit. », reconnaît Bourita.

Dans son message, Bourita déclare que « la présence du Maroc ici est destinée à faire passer le message qu’il ne s’agit pas d’une question d’opportunisme, mais d’une question naturelle et correcte sur la base des relations de longue date entre Israël et le Maroc. On dit que chaque Israélien a quelqu’un dans la famille du Maroc, j’ai appris cela de deux chefs principaux du Néguev – le maire de Dimona et le maire de Yeruham. Il y a des liens très, très, très chauds ».

Entre la population israélienne et le Maroc. Le ministre des Affaires étrangères annonce que « le message supplémentaire est adressé à toute la région – que nous croyons en la paix. Nous croyons en la création de la paix avec le contenu et nous sommes ici pour créer une dynamique positive entre les peuples. Je viens d’un pays qui croit en la coexistence entre différents peuples. Si c’est possible au Maroc c’est possible dans toute la région. »

Dans la perspective d’approfondir les relations, Nasser Bourita ajoute que : «Ce n’est pas seulement un geste diplomatique, mais ces liens doivent se faire sentir de manière tangible dans toute la région. Pour les Palestiniens aussi, il est possible de parvenir à une solution de deux États côte à côte, un État palestinien à l’intérieur des 67 frontières avec sa capitale à Jérusalem. Le message est aussi en Afrique du Nord, pour créer des dynamiques positives. » conclut-il

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