New Delhi : la pollution de l’air a grimpé au pallier « dangereux »

L’Indice de la qualité de l’air (IQA) dans la capitale indienne, New Delhi, a grimpé, jeudi, à la catégorie « dangereux » soit un taux de 407 sur une échelle de 500, alors qu’une couche de brume couvre la capitale nationale.

De même, l’IQA dans les villes satellites de Ghaziabad, Noida et Faridabad a atteint le niveau « marron », soit respectivement 470, 422 et 398, selon les données fournies par la Commission de contrôle de la pollution (CPCB).

La qualité de l’air, selon la CPCB, restera dans la catégorie « dangereuse » en raison des conditions météorologiques qui sont favorables à la persistance de la pollution notamment la faible vitesse du vent, qui contribue à la dispersion de particules polluantes.

Dans le cadre d’un plan d’action d’urgence, les autorités ont ordonné la fermeture des usines de construction et de malaxage à chaud pendant la journée en vue de limiter l’effet de la pollution.

Ils ont également conseillé aux gens d’arrêter toutes sortes d’activités physiques en cas de toux inhabituelle, douleur thoracique, respiration sifflante, et de se rendre immédiatement à l’hôpital.

Au cours des deux derniers mois, les 20 millions d’habitants de la capitale n’ont respiré de l’air sain de catégorie entre «modéré» à «satisfaisant» que pendant quatre jours, selon la CPCB.

Chaque année, la pollution de l’air en Inde est responsable de 1,1 million de décès prématurés, selon un rapport conjoint de deux instituts de recherche sanitaire américains.

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