Noureddine Afaya reçoit le prix 2015 du « Plus important livre arabe » au Caire

 

Connu par sa perspicacité et sa lucidité hors pair, sa vigilance déontologique, ses analyses riches et pertinentes, le professeur de philosophie contemporaine et d’esthétique, Mohamed Noureddine Afaya a remporté le prix 2015 du « plus important livre arabe » décerné par la Fondation de la Pensée arabe, pour son ouvrage « De la critique philosophique contemporaine : ses sources occidentales et ses manifestations arabes« , paru aux éditions du Centre des études de l’unité arabe à Beyrouth.
Primé lundi soir au Caire, lors d’une cérémonie organisée par la Fondation en marge de son 14è Congrès annuel, qui s’est tenu du 6 au 8 décembre dans la capitale égyptienne, sous le thème « La complémentarité arabe : expériences, défis et perspectives », l’écrivain et essayiste marocain a manifesté, dans une déclaration à la MAP, sa satisfaction de cette initiative qui consacre le savoir et la tradition de la reconnaissance des efforts des chercheurs et de la valeur de la pensée dans la société arabe. Pour lui, ce geste est aussi une reconnaissance des efforts déployés par les chercheurs marocains, en ce sens que leur pensée n’est pas confinée à l’intérieur du Maroc, mais qu’elle va au-delà atteignant le lecteur dans d’autres contrées.

Pour Noureddine Afaya, ce prix est l’un des prix arabes les plus prestigieux dans de nombreux domaines de la connaissance et de la recherche à travers lesquels ces institutions expriment leur reconnaissance, de différentes manières, de la valeur de la pensée et de la nécessité qu’elle soit présente dans la vie politique, économique et sociale.

L’ouvrage primé traite des questions et des dimensions de la pensée critique, à commencer par les préliminaires théoriques de la critique dans la philosophie moderne puis contemporaine, en passant par les orientations de la critique philosophique, la densité critique que renferme la philosophie et son rapport avec les questions existentielles et de la vie, ainsi que les problématiques des valeurs et l’anxiété générale qui s’en prend aux individus et aux communautés et finalement les tendances critiques dans la pensée arabe contemporaine.

La Fondation de la Pensée arabe est une institution non gouvernementale, sans appartenance politique, créée en 2000 par le prince saoudien Khaled El Fayçal. Elle a pour visée de susciter le débat et le dialogue et préserver les valeurs de l’identité et de la culture arabes tout en s’ouvrant sur le monde.
Par ailleurs, la Fondation a décerné le prix de « l’innovation technique » à Nacer ben Mohamed El-Aqili (Arabie Saoudite), le prix de « l’innovation économique » à l’Union des commissions d’action agricole (Palestine), celui de « l’innovation sociétal » à Qais ben Salem ben Mohamed Al-Maqrachi (Oman) et celui de « l’innovation scientifique » à Salah Sabry Abia (Egypte).

La journaliste jordanienne Rawan Jamal Addamen a remporté le prix de « l’innovation médiatique« , la Tunisienne Roa Assaghir a obtenu le prix de « l’innovation littéraire« , tandis que le prix de « l’innovation artistique » est revenu à l’Association Azab de la musique (Liban).

La Fondation a également consacré des prix de « parcours » attribués à Adli Mansour, l’ancien président égyptien par intérim et Cheikh Saif ben Zayed Al Nahyane (Emirats arabes unis), et rendu hommage à Nabil Al-Arabi (Egypte), secrétaire général de la Ligue arabe, ainsi qu’aux anciens secrétaires généraux de la Ligue, Amr Moussa (Egypte) et Chadly Laqlibi (Tunisie).

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