Offshoring : Thales va investir 350 MDH au Maroc

Le groupe français Thales envisage d’investir 350 millions de dirhams au Maroc en 2023, des investissements qui visent à attirer les entreprises au Maroc et à les accompagner sur les problématiques de cyber sécurité et les solutions de services informatiques.

Avec un nouveau paquet d’investissement de 350 millions de dirhams au Maroc, le groupe français Thales prend pied dans le royaume. Il ambitionne d’attirer les groupes informatiques mondiaux, rapporte l’hebdomadaire.

L’investissement du groupe Thales découle du protocole d’accord pour un projet d’investissement d’externalisation, qui a été signé le 22 décembre 2022 entre le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative et l’un des leaders mondiaux de la technologie haut de gamme.

Dans sa stratégie horizon 2023, la cybersécurité et les infrastructures de services informatiques sont au cœur des investissements au Maroc.

Dans un mémorandum signé entre les parties, la société française, représentée par le PDG de Thales Holding Maroc, Hicham Alj, s’engage à investir dans le domaine du cyber sécurité, en entre autres, mettre en place un centre nearshore avec lequel elle pourra servir ses clients internationaux. Cela crée près de 150 emplois à valeur ajoutée directe.

Ce projet d’investissement complète les différents projets de nombreux investisseurs qui croient au potentiel du Maroc, a déclaré la ministre de tutelle, Ghita Mezzour. Cela porte le solde des emplois créés dans le secteur de la sous-traitance depuis novembre 2021 à plus de 15 800, représentant un investissement total de plus de 1 milliard de dirhams.

Atouts du Maroc pour l’offshoring

Le Maroc est une destination de plus en plus prisée par les entreprises de services d’externalisation en raison de plusieurs avantages. Dans ce secteur, le royaume se positionne comme une destination compétitive et attractive pour l’offshoring.

Ainsi le Maroc dispose de plusieurs atouts pour l’externalisation des services dont sa situation géographique stratégique, la qualité et le coût compétitif de son infrastructure d’hébergement et de télécommunication. Enfin, le royaume maintient l’amélioration continue de l’environnement des affaires, qui est de plus en plus conforme aux standards internationaux.

Les entreprises internationales de l’offshoring bénéficient de l’exonération de l’impôt sur les sociétés pendant une période de 5 ans. Taux réduit de 20% au-delà de la période d’exonération.

Néanmoins, l’un des atouts majeurs d’attractivité pour les entreprises délocalisatrices reste la fiscalité incitative.

Selon la ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, l’externalisation est un champ d’action important pour son ministère. Ghita Mezzour estime que cette branche de l’économie est d’une importance capitale pour le développement numérique et représente une source incontestée d’emplois. Cela peut entrer autres reconnaissant que le Maroc attire les géants mondiaux de l’informatique en étant l’une des trois premières destinations d’externalisation sur le continent africain.

Le ministre de la Transformation numérique considère toujours l’externalisation comme un domaine stratégique, par ex. Elle génère actuellement plus de 13 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, emploie plus de 125 000 personnes et compte plus de 1 200 entreprises, dont plus de 100 références dites mondiales. Le Maroc est désormais particulièrement fort en matière de service hotlines. Parmi les clients figurent de grandes compagnies d’assurance mais aussi des sociétés informatiques comme Dell ou des géants du web comme Amazon. Il peut donc arriver que des clients allemands Dell ou Amazon s’adressent à un technicien germanophone basé à Marrakech, Casablanca ou Tanger lorsqu’ils ont besoin d’assistance.

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