ONU: Le Maroc prend part à la 2ème Conférence sur la coopération Sud-Sud

La deuxième Conférence de haut niveau de l’ONU sur la coopération Sud-Sud s’est ouverte mercredi dans la capitale argentine, Buenos Aires, avec la participation du Maroc.

Le Royaume est représenté à cette conférence internationale (20-22 mars) par une importante délégation présidée par le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, et comprenant notamment l’Ambassadeur-Directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal.

Dans une déclaration à la MAP, M. Jazouli a indiqué que quatre décennies après la première Conférence de haut niveau de l’ONU sur la coopération Sud-Sud, les pays du monde se retrouvent de nouveau sous l’égide des Nations Unies pour partager diverses expériences dans ce domaine.

Il a ajouté que la coopération Sud-Sud constitue un axe principal de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur l’Afrique, précisant que la participation du Royaume à cette conférence vise à partager les diverses expériences accumulées en la matière. S’exprimant à la séance d’ouverture de la conférence, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé au renforcement de la coopération Sud-Sud et trilatérale afin de servir la croissance économique et de lutter contre l’extrême pauvreté.

« Nous avons le potentiel de développer et de renforcer les cadres de coopération Sud-Sud, de promouvoir ses systèmes et mécanismes, et d’accroître le niveau de transparence et responsabilité », a-t-il poursuivi. Il a également estimé que la coopération entre les pays du monde est susceptible d’aider à résoudre un certain nombre de questions, notamment le développement durable et la protection de l’environnement, tout en mettant en garde contre l’augmentation des besoins en infrastructures et en énergie en raison de la croissance démographique que connaît le monde.

→ Lire aussi : Le Maroc a fait de la coopération Sud-Sud un pilier majeur de sa politique étrangère

De son côté, le président argentin, Mauricio Macri, a souligné, dans une allocution à cette occasion, l’importance de la coopération internationale, estimant qu’il s’agit du « meilleur outil » pour renforcer les liens entre les pays du monde à différents niveaux en vue de l’instauration du développement.

M. Macri a ajouté que l’Argentine est un partenaire fiable sur lequel on peut compter, avant de s’arrêter sur l’expérience accumulée par son pays dans des domaines tels que les industries alimentaires, l’innovation technologique, la santé, la justice et les droits de l’Homme. Pour sa part, la présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, María Fernanda Espinosa Garcés, a indiqué, dans son allocution, qu’il existe une « vague d’interrogations sur le système multilatéral ainsi que sur les normes et les institutions ayant contribué à leur instauration ».

Quelque 1.500 personnes représentant 193 pays membres de l’ONU prennent part à cet événement international, dont des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères, outre le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.

Cette conférence, la plus importante du genre sur la coopération Sud-Sud, se tient 40 ans après l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires, en vertu duquel les pays en développement avaient défini l’approche adoptée en termes de coopération technique, un aspect de la coopération Sud-Sud qui s’appuie sur l’échange d’expériences et le transfert de connaissances afin de veiller à ce que les efforts de développement nationaux soient complétés et que les capacités des États soient renforcées.

La conférence de Buenos Aires sera l’occasion de convenir d’un plan d’action à cet égard et d’activer le consensus obtenu dans le cadre de l’Agenda 2030, de l’Accord de Paris et du Sommet du G20 sur l’alimentation durable, les ressources humaines, les changements technologiques, le changement climatique, l’égalité des sexes et le financement du développement.

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