ONU/Sahara: l’Algérie s’accroche au passé alors que le Conseil de Sécurité se projette vers l’avenir

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a souligné, à New York, que le discours de l’Algérie « s’accroche au passé » alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU se projette vers l’avenir, en œuvrant en faveur d’une solution politique au différend régional autour du Sahara marocain.

Intervenant devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Hilale a relevé que l’Algérie “a seriné la Commission (4è) avec sa sempiternelle lecture sélective de la déclaration 1514 dans une vaine tentative d’induire en erreur les membres de la 4ème Commission”, précisant que cette déclaration, qui est un soft law ou résolution déclaratoire, ne se limite pas seulement à édicter le principe de l’autodétermination.

Bien au contraire, ses auteurs ont inclus des digues juridiques à ce principe, en codifiant dans son paragraphe 6, l’impératif du respect et de la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale des nations. Qui sont des droits et des principes déjà consacrés depuis des siècles, tant dans des traités entre Etats, que dans des accords multilatéraux, y compris la Charte des Nations Unies”, a tenu à expliquer le diplomate marocain.

→ Lire aussi : M. Hilale: La flagrance du rôle de l’Algérie dans le conflit du Sahara est « irréfutable »

Il a, à cet égard, fait observer que la mise en œuvre de tout principe de droit, que ce soit sur le plan interne ou international, nécessite impérativement l’adoption de dispositions d’application, relevant que c’est le cas de la 1514, dont les modalités de mise en œuvre ont été codifiées, dans la résolution 1541, vingt-quatre heures après son adoption par l’Assemblée générale.

Bien plus, ces dispositions d’application ont été complétées et mises à jour, 10 ans après, par la déclaration 2625, qui a, elle aussi, insisté sur le respect de l’intégrité territoriale et l’obligation des Etats de s’abstenir de recourir à la menace ou l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale des autres Etats”, a poursuivi l’ambassadeur.

Il a en outre rappelé que cette déclaration réitère le devoir de chaque Etat membre de “s’abstenir d’organiser ou d’encourager l’organisation de forces irrégulières ou de bandes armées, notamment de bandes de mercenaires, en vue d’incursions sur le territoire d’un autre Etat”.

Ce sont autant de dispositions de droit international que les Etats membres des Nations Unies, dans leur grande sagesse, ont tenu à mettre en place pour protéger les Etats contre toute interprétation parcellaire ou exploitation abusive de la 1514. C’était, hélas, compter sans l’acharnement obsessionnel de l’Algérie, depuis des décennies, contre le parachèvement de l’intégrité territoriale de mon pays”, a regretté l’ambassadeur.

( Avec MAP )

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