Ouverture à Rabat des travaux du 5è colloque arabo-américain sur les frontières dans les domaines des sciences de l’ingénierie et de la médecine

Les travaux du 5è colloque arabo-américain sur les frontières dans les domaines des sciences de l’ingénierie et de la médecine se sont ouverts, jeudi à Rabat, et ce à l’occasion de la célébration du 25-ème anniversaire de l’École nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS), relevant de l’université Mohammed V de Rabat.

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cet événement a pour objectif de discuter des thématiques relatives à la médecine, les nouveautés dans le domaine de la cancérologie, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente, l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

Le colloque vise également à faciliter la communication et la coopération dans le domaine de la recherche entre les experts, chercheurs et professionnels arabes et américains, à favoriser l’échange des idées autour des progrès réalisés dans les domaines précités et à renforcer l’échange scientifique et le dialogue entre les chercheurs.

S’exprimant à cette occasion, le président de l’université Mohammed V, Saaïd Amzazi, a indiqué que la coopération arabo-américaine représente un axe essentiel dans la promotion du développement durable dans toutes ses dimensions, soulignant que ce colloque, qui se tient pour la première fois hors des pays du Golfe, est considéré comme l’un des modèles réussis de cette coopération. Ce colloque se propose d’échanger les vues, planifier les politiques scientifiques et technologiques, en vue de faire face aux défis qui entravent le développement, notamment le réseautage scientifique, et d’enrichir la recherche scientifique dans les domaines de l’agriculture, les ressources hydriques, la sécurité alimentaire, le changement climatique, l’ingénierie des matériaux et la nanotechnologie.

M. Amzazi a relevé que cet événement coïncide avec la dynamique de développement que connait le Royaume à tous les niveaux, précisément la santé, l’environnement et le changement climatique, et ceci grâce à ses potentialités naturelles et ses ressources humaines, ainsi que sa sécurité et sa stabilité, ajoutant que ce colloque met en évidence les compétences des femmes dans les domaines scientifiques et technologiques, et prend en compte le principe de la parité, en réservant un quota de 30 pc aux femmes chercheuses.

De son côté, le directeur de l’ENSIAS, Mohamed Essaaidi a fait savoir que cet événement vise à renforcer la coopération scientifique et le transfert technologique entre les Etats-Unis et les pays arabes, ainsi que le réseautage des universités et des centres de recherches des deux régions. La rencontre connait l’organisation d’une session autour des opportunités de recherches et de financement dans le cadre de la coopération arabo-américaine et une séance autour des grands défis de l’ingénierie, encadrée par une experte de l’Académie nationale d’ingénierie des Etats-Unis.

Il a également indiqué que ce colloque, qui regroupe 120 experts, chercheurs, ingénieurs et spécialités en médecine en provenance des universités et des institutions de recherches prestigieuses aux Etats-Unis et dans les pays de la région MENA, examine les grands défis et les dernières évolutions de la recherche scientifique et technologique dans les domaines, qui intéressent les deux régions et traite de nombreuses problématiques liées aux objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies, en particulier dans les domaines de l’eau et de la santé, des énergies renouvelables, de la médecine de pointe et du cancer, de l’agriculture et des villes intelligentes.

Les 4 dernières éditions se sont tenues, respectivement, au Koweit, le Sultanat d’Oman, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

Ce colloque est organisé en partenariat avec les Académies nationales des sciences de l’ingénierie et de la médecine aux États-Unis, l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace (NASA), l’Académie nationale des sciences aux États-Unis, l’Agence américaine pour le développement international (USAID), l’Université Mohammed VI polytechnique et l’Office chérifien des phosphates (OCP).

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