Ouverture à Skhirate d’un séminaire international sur la conservation des archives audiovisuelles

 

Les travaux d’un séminaire international sur « la conservation des archives audiovisuelles, patrimoine et mémoire collective », se sont ouverts, lundi à Skhirate, avec la participation de plus de cinquante hauts responsables de la régulation dans 29 pays africains et européens francophones en plus du Canada.

Lors de cette rencontre de deux jours, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les participants se pencheront sur les politiques publiques, les encadrements législatifs et réglementaires, sur les dispositifs institutionnels et les systèmes techniques et numériques d’archivage des fonds de l’audiovisuel et du film.

Organisé par la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) en partenariat avec le Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM) et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire, ce séminaire vise également un l’échange d’expériences, de modèles, d’ingénieries de formations, avec, comme objectif ultime, celui de consolider davantage la sensibilisation, dans tous les pays représentés, des décideurs dépositaires ou en charge de la gestion et de la protection de ce pan crucial et précieux des mémoires collectives, tout particulièrement en Afrique.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, la présidente de la HACA, Amina Lemrini Elouahabi, a souligné que cette rencontre constitue une occasion pour plaidoyer et un moment pour le renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs concernés par la conservation des archives audiovisuelles.

A travers cette rencontre, les participants entendent faire un plaidoyer auprès des décideurs pour dire haut et fort l’importance des archives audiovisuelles, qui complètent l’archive classique écrit, dans la construction et le développement d’une mémoire collective.

Mme Elouahabi a mis en relief la fragilité de ces archives en raison de nombre de facteurs notamment la négligence et parfois de la malveillance humaines, notant qu’un important effort technique et matériel doit être déployé pour les conserver et sauvegarder et surtout pour qu’elles soient accessibles à tout le monde et non pas seulement aux chercheurs et aux spécialistes.

Plus d’une soixantaine de décideurs et professionnels spécialisés des médias audiovisuels nationaux (secteurs public et privé) participent aux travaux de ce forum qui est la 1ère manifestation de célébration au Maroc du 27 octobre, journée mondiale dédiée aux archives audiovisuelles.

Depuis 1980, la communauté internationale célèbre, le 27 octobre, la « journée mondiale du patrimoine audiovisuel » que l’UNESCO consacre par une déclaration annuelle mettant en exergue à chaque fois un objectif spécifique à atteindre ou un thème à promouvoir. Cette année, l’agence onusienne a choisi une thématique d’alerte, « Archives at Risk : Protecting the World’s Identities » (Archives en danger : protéger les identités mondiales).

Les participants aborderont des thématiques liées notamment à l’ »état des lieux et défis majeurs », « politiques publiques, instruments et expériences de protection », « systèmes, expertises et formations » ou encore « coopération et partenariats ».

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