Ouverture du procès de la mort d’un enfant qui a secoué l’Espagne

Le procès de la mort du petit Gabriel Cruz, un enfant de 8 ans tué selon l’accusation par sa belle-mère, s’est ouvert lundi à Almeria, dans le sud de l’Espagne.

Cette affaire, très suivie médiatiquement, avait secoué le pays. Une partie du procès se déroulera à huis clos à la demande de la famille.

L’accusation réclame la peine maximale en Espagne – perpétuité avec peine de sûreté de 25 ans – pour assassinat contre Ana Julia Quezada, qui est passée aux aveux durant l’enquête.

Cette Dominicaine, arrivée menottée au tribunal, était la compagne du père de Gabriel. Ses avocats soutiennent pour leur part qu’il s’agit d’un homicide involontaire.

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Le petit Gabriel Cruz avait disparu le 27 février 2018 dans un petit village situé près des plages du Cabo de Gata en Andalousie, après avoir été chez sa grand-mère.

Des recherches avaient été menées durant douze jours pour retrouver cet enfant unique de parents séparés, dont le cadavre avait finalement été retrouvé dans le coffre de la voiture de sa belle-mère, avec des signes d’asphyxie, selon un document de la justice.

Les enquêteurs ont commencé à soupçonner Quezada lorsque cette dernière a retrouvé le tee-shirt de l’enfant à quatre kilomètres du lieu de sa disparition dans une zone qui avait été passée au peigne fin par les forces de l’ordre à deux reprises.

Elle avait été décrite par le commandant de la garde civile Juan Jesús Reina comme « une personne d’une froideur maximale (…), possessive, égocentrique » et « assez manipulatrice ».

Avec AFP

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