Pandémie : l’UE veut encourager les tests rapides

Le président du Conseil européen Charles Michel a plaidé mardi pour une reconnaissance des tests rapides dans l’UE et une coordination sur les vaccins, à deux jours d’un sommet sur la pandémie de Covid-19.

« Il faut maintenant une action déterminée, nécessairement d’envergure européenne, basée sur deux piliers : le testing/tracing, et les vaccins », a-t-il déclaré dans un texte diffusé sur internet.

Charles Michel se prononce notamment en faveur d’une coordination de l’homologation des tests rapides (antigéniques) « afin de garantir leur reconnaissance sur le plan européen ». Il souhaite que leur production soit « assurée à l’échelle européenne pour qu’ils soient disponibles partout en même temps ».

M. Michel demande aussi une « interopérabilité des applications de traçage de contacts et d’alerte » ainsi que des « règles communes d’isolement et de quarantaine ».

Concernant les vaccins, le président du Conseil veut « des critères de répartition entre pays européens » et la définition de « groupes prioritaires » qui incluraient notamment les plus vulnérables (personnes âgées, malades chroniques…) et les personnels de santé.

« En somme, c’est une Union des tests et vaccins qu’il nous faut », a-t-il affirmé. « Cette crise a déjà montré qu’aucun pays ne peut s’en tirer seul. L’Europe apporte une valeur ajoutée irremplaçable ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE doivent se retrouver le 29 octobre pour un sommet par visioconférence destiné à faire le point sur l’épidémie de Covid-19.

Ils avaient indiqué leur intention de revenir « régulièrement sur cette question » du coronavirus dans leurs conclusions lors du dernier sommet des 15 et 16 octobre.

Frappés par la deuxième vague de la pandémie, les pays européens ont multiplié les restrictions ces derniers jours pour freiner les contaminations.

Avec MAP

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