Parlement européen : la voix vocifère , non avenue et nulle des stipendiés algériens

Par Hassan Alaoui

S’il fallait d’un seul petit mot décrire vraiment à la fois la procédure et le résultat de ce caricatural et lamentable  « vote » du Parlement européen contre le Maroc, adopté ce mercredi 18 janvier, on le qualifierait ni plus ni moins de forfaiture. Une « Victoire à la Pyrrhus »  du même clan de « partis voyous », de ce conglomérat de députés, soixante-huitards attardés n’ayant jamais démordu dans leur haine acidulée et increvable  contre le Maroc.

Ils iront clamer leur victoire et siroter, vent assis plutôt, leur vin rouge qui tache…Une mauvaise partition télécommandée à la limite de la pathologique démence. Il y a longtemps que l’on s’était habitué au suicidaire jeu de cirque et de cette mascarade, livrée par ce Parlement qui est à l’Union européenne ce que la mauvaise conscience est à ses authentiques et réelles institutions.

Il incarne la cabale, l’injustice, le complotisme et de très mauvais aloi vis-à-vis du Maroc, un infantilisme idéologique que Lénine ne dénierait pas. Au moment où le texte final du vote par le parlement européen était annoncé, le gouvernement algérien qui en est de toute évidence derrière, le maître souffleur sévissait gravement contre ses journalistes, les mettait impunément en prison sans que cela pût être évoqué ne serait-ce que du bout des lèvres, nous donnant la très peu enviable image d’un Parlement européen asservi, vassalisé et corrompu jusqu’à la moelle parce que subverti par des députés pervertis, peu ou pas du tout enclins à respecter leur mission d’élus impartiaux, objets des lobbies d’Alger, manquant de scrupules enfin, vendus pour finir. La quasi-totalité d’entre eux méconnaissent l’histoire réelle du Sahara, ne font aucun effort pour mesurer les progrès du Maroc en termes de démocratisation de ses institutions, de la promotion des droits de l’Homme – loués régulièrement d’ailleurs par l’Union européenne.

Le Parlement européen, on ne le sait que trop – est investi, je dirais même envahi par le gauchisme d’arrière-garde, cette peccamineuse propension du stalinisme le plus abject. Car le concentré d’attaques déversées au nom de la liberté d’expression contre notre pays et ses institutions exprime ni plus ni moins une volonté haineuse qui participe d’un délinquant procès en sorcellerie mené tambour battant par des « forces sourdes d’abaissement et de totalitarisme » ! Et qui sont-ils ces Apparatchiks précipités au vote comme des cabris ? Des « nouveaux primaires » obsédés par la réussite du Maroc ! Que veulent ? Le voir courber l’échine, se démanteler sous leurs coups de boutoir répétés, s’incliner et dévier de sa voie tout simplement ? Ils s’opposent au parachèvement de notre intégrité territoriale, s’échinent à faire le jeu de l’Algérie, cette même Algérie qui les fait danser – du ventre –  par sa politique de chantage au gaz, cette Algérie sans fois ni loi, dirigée par une junte anti-démocratique qui écrase dans l’œuf toute velléité d’émancipation de son peuple. Ils combattent la normalisation entre le Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël mais en même s’effrayent de la possible foudre de ce dernier, lui font plutôt la courte échelle, souhaitant en leur fond intérieur la même reconnaissance, ils s’en prennent au gouvernement des Etats-Unis qui a reconnu la marocanité du Sahara et qui condamne leurs manœuvres dilatoires ; enfin les mêmes dont on ne cessera de mettre à nu les piteuses et hypocrites collusions, perfides et infatigables à l’envi.

C’est un mensonge structurant que ce parti pris au nom de la liberté de presse et cette curie pour des journalistes dit indépendants que la loi a jugés et condamnés ! De quel droit ces parlementaires se réclament-ils pour faire de l’ingérence et entrer impunément de plain-pied dans la justice d’un Etat souverain, signataire des conventions internationales, comment trois ou autre pseudo-journalistes irrespectueux de la simple déontologie peuvent-ils la violer et se mettre au-dessus des règles en vigueur ? Comment le Parlement européen – tout à sa tragique forfaiture – s’acharne-t-il contre le Maroc et à la fois fermer gravement les yeux sur les cas de prisonniers d’opinion – journalistes et autres en l’occurrence – qui peuplent les prisons d’Algérie ?

Le vote n’est qu’un vote, en l’occurrence dénué de toute force exécutoire ou contraignante. C’est ici une boursouflure, quelque chose qui relève de la fin tragique d’un ordre, celui d’une Europe décadente, soumise malgré elle à l’usure, victime de ses propres ornières qui préfère s’inscrire dans la campagne de chantage de députés soumis au machiavélisme du lobby algérien que de respecter la vocation d’un Maroc de progrès, un partenaire stratégique et respectueux de ses engagements, un pays de liberté à la longue tradition de fidélité aux valeurs humaines. Sauf à substituer le mensonge à la vérité – comme les sycophantes néo-gauchistes de ce piètre parlement de Strasbourg – cette dernière finira par vaincre. C’est Thomas Mazaryk , ancien président de la Tchécoslovaquie dans les années de l’épreuve en 1935 qui l’écrivait et le proclamait face à Hitler : « Pravda vitéz » ( La vérité vaincra ).

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