Parution de l’ouvrage ‘’Le Politique contre le Droit’’, un éclairage sur le procès de Gdim Izik

Un ouvrage intitulé ‘’Le Politique contre le Droit’’ du juriste français, Hubert Seillan, vient de paraitre aux éditions la Croisée des Chemins apportant un nouvel éclairage à propos du Sahara et de sa marocanité tout en s’attardant sur le procès de Gdim Izik.

En tant qu’observateur international en matière des droits de l’Homme, l’auteur livre dans son ouvrage, qui vient de paraitre quelques jours après la table ronde qui s’est déroulée à Genève, ses impressions et le résultat de ses recherches et de ses enquêtes sur le terrain, revenant notamment sur le procès de Gdim Izik, pendant lequel 23 sahraouis accusés d’avoir tué des membres des forces de l’ordre marocaines ont été condamnés par la justice.

‘’Le procès de Gdim Izik était exemplaire et s’est déroulé dans des conditions très bonnes’’, a écrit cet avocat, universitaire et éditeur, observant que ‘’le droit marocain a été bousillé, tiraillé, et l’intention était de lui porter atteinte au nom du politique’’.

Par son titre (le Politique contre le Droit) et son sous-titre (le Sahara, les droits de l’Homme et le procès de Gdim Izik’’, ce livre est ‘’un reportage’’, fait savoir son auteur. Ses développements sur le Sahara et sur sa marocanité, ne sont pas seulement le fruit de recherches historiques, mais d’observations et d’enquêtes sur le terrain.

D’après son éditeur, les remarques de Seillan sur les droits de l’Homme ‘’ne sont pas seulement celles d’un juriste, mais aussi celles du reporter, comme l’indique sa visite de la prison où sont détenus les prévenus du procès de Gdim Izik’’.

Observateur international au titre des droits de l’Homme, Seillan rapporte, en effet, des impressions d’audience ‘’pleines de saveurs et de vérité’’.

→ Lire aussi : Le procès de Gdim Izik, “exemplaire” selon juriste français

Ce juriste, qui préside la fondation France Maroc-Paix et développement durable, connaît le Maroc depuis une trentaine d’années, et a suivi l’évolution et le développement tous azimuts dans les Provinces du Sud du Royaume. Son ouvrage s’arrête, en effet, sur le Sahara et ses liens millénaires avec les monarques successifs du Maroc.

‘’Mon livre touche au Sahara que j’ai visité et observé, et j’ai conclu que le Sahara ne peut être que Marocain’’, affirme, entre autres, l’auteur du livre, dont la préface et la postface ont été signées par Claude Jorda et Bruno Cotte, anciens présidents à la Cour pénale internationale, qui apportent leurs analyses expérimentées et leurs regards avisés.

‘’ S’agissant du Sahara occidental, la preuve n’est pas à faire que l’Espagne l’a considéré exclusivement au plan de ses ressources naturelles, avec des phosphates et la pêche. De telle sorte qu’il n’a bénéficié d’aucun plan de développement et d’aucune infrastructure. Ce qui explique qu’en dehors de la langue, il n’a rien reçu’’, fait observer Seillan.

Selon l’auteur, ‘’la preuve tangible de la pleine marocanité du territoire est faite chaque jour par l’adhésion des populations locales qui observent les acquis importants qui en résultent, au plan économique avec la création de nombreuses entreprises et leur développement, au plan social, avec celle d’hôpitaux, d’écoles, de lycées et d’établissements universitaires, au plan des communications routières, aériennes et Internet’’.

Dans un extrait du livre, l’auteur affirme également que ‘’plus ce procès sera vu comme exemplaire sur le plan du juste équilibre des droits des parties, plus la légitimité du Maroc sur son vieux territoire sera claire pour tous ceux de bonne foi, qui ne disposent pas des données historiques nécessaires. Car celles-ci indiquent simplement que le débat n’existe que par le fait de la colonisation espagnole sur cette partie du Maroc. Sans cette division du territoire, cet enjeu politique régional n’aurait pu être revendiqué par quiconque. Ce procès doit donc aussi permettre de faire réfléchir tous ceux qui s’interrogent sur la signification de ce conflit politique’’.

Pour Seillan, ‘’Les événements de Gdim Izik constituent la dernière manifestation d’un conflit né en 1962 avec l’indépendance de l’Algérie, concernant les territoires sahariens dévolus à l’Algérie par la France’’.

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