Pegasus : « Blanchi » à Paris par le gouvernement israélien, le gouvernement marocain poursuit en justice ses détracteurs

Par Hassan Alaoui

Du haut de ses deux mètres, Benny Gantz, ministre de la Défense d’Israël s’est déplacé en personne à Paris mercredi 28 juillet pour rencontrer son homologue française, Florence Parly. Et surtout pour lui signifier que le groupe de cybersécurité israélien NSO « n’a pas piraté le téléphone d’Emmanuel Macron, ni ceux des députés français » ou de qui que ce soit d’autres personnalités.

L’affaire est donc entendue et la visite du haut responsable militaire israélien en France devrait donc mettre un terme à cette campagne mensongère, menée par la presse, avec à leur tête « Le Monde », Mediapart et Radio France voulant à tout prix impliquer le Maroc. A juste titre, l’on peut considérer que Benny Gantz a dédouané ce dernier et remis les pendules à l’heure. D’une plainte l’autre, le Royaume du Maroc pour sa part , appuyé sur son droit, multiplie les plaintes et procédures judiciaires à l’encontre de ses accusateurs dans l’affaire d’espionnage des téléphones.

Depuis son déclenchement à la mi-juillet par Amnesty International et le groupe Forbidden Stories regroupant les 17 journaux, du « scandale » Pegasus , les réactions se multiplient où l’émotion et la déraison, mêlées à un irrésistible besoin de sensationnalisme, signent la mort du journalisme sérieux et révèlent un nouveau visage du complotisme. Il n’est que de voir à quel point Amnesty International est confondue dans ses mensonges et ses thuriféraires , Mediapart et « Le Monde », engonçant le masque de l’information mensongère, disons de la désinformation. Ils sont dévenus, c’est le moins que l’on puisse dire, une sentine de fake-news

Il convient de souligner que la déclaration solennelle de Benny Gantz, rapportée par ailleurs par la chaîne israélienne i24news corrobore presque celle de Bernard Squarcini , qui dans une interview accordée à l’hebdomadaire français « Le Point » vient réaffirmer en substance que « le Maroc n’a aucun intérêt à faire espionner Emmanuel Macron ». C’est la deuxième déclaration en moins d’une semaine, en effet, puisqu’il a accordé samedi dernier une première de même nature à la radio Europe1 où il met en garde contre cette propension à attaquer le Maroc. Les uns et les autres sont en somme interpellés et priés de ronger leurs freins, à commencer par les stipendiés du groupe des 17 titres de presse qui sont montés crescendo dans la campagne antimarocaine.

→ Lire aussi : Pegasus, ce qui est en jeu

Mediapart qui a construit sa réputation sur les scandales , montant en filigrane des « feuilletons d’été » est aujourd’hui au pied du mur,  de la même manière que « Le Monde » ou Radio France qui cultivent, on ne sait jamais pourquoi !, une haine viscérale à l’égard de notre pays. Les plaintes déposées au parquet de Paris par le Maroc exigent entre autres des preuves des accusations portées contre lui. Il reste qu’à l’instar de la même « affaire d’espionnage » déclenchée en 2019 pour soutenir Omar Radi , quasiment dans les mêmes conditions et par les mêmes acteurs, aucune preuve matérielle n’a été fournie. Tant et si bien que le Royaume du Maroc attend toujours qu’Amnesty international les expose à la justice et à l’opinion . En vain. Deux ans, ce n’est pas peu…sont passés pourtant ! C’est peu dire que l’acharnement sur le Maroc du groupe Forbidden Stories et Amnesty traduit plutôt une dérive obsessionnelle que les uns et les autres commencent à dénoncer.

L’affaire, dont la presse a fait ses choux gras, tombe comme un soufflet, la justice y entrant de plain-pied après les plaintes du Maroc. Reste la question fondamentale : pourquoi notre pays a-t-il été le plus ou seul visé ? Quelle importance, ces journalistes prétendument « écoutés » ont-ils à ses yeux ? Que représentent-ils, ou plutôt quelle crainte susciteraient-ils chez les autorités marocaines au point de les cibler et les écouter ? Sont-ils à ce point dangereux pour notre cohésion et notre unité ? Rien n’est moins sûr, à vrai dire, hormis l’incommensurable égo de quelques uns, reclus dans leur petite gloire hexagonale et surgis subitement de leur tanière sous les feux de l’actualité à sensation. On ne cessera jamais de se poser ces questions, non plus d’interpeller ces commanditaires de campagnes hostiles au Maroc !

En moins de deux ans , deux campagnes similaires sont lancées par les mêmes groupes, les mêmes journaux et avec la même stratégie dérisoire et, pour peu que l’on y prête attention, les mêmes objectifs. La firme israélienne NSO aura beau démentir, le même jeu de bassesse continue d’alimenter une surenchère singulière contre notre pays. Radio France est un groupe public relevant de l’Etat français, Mediapart et « Le Monde », deux organes « indépendants », dit-on, réunis dans un exercice qui ne les honore point dans une ambiance délétère, où le journalisme traverse l’une de ses plus graves dérives. Ces titres piétinent assez les simples et basiques règles de recoupement et de vérification pour ne pas attirer notre attention sur leur violation de la déontologie .

Quand bien même tout les séparerait, ces titres se trouvent ou inventent une justification commune et un dénominateur commun appelé Maroc. Ils traduisent pour ainsi les préoccupations de certains milieux européens – et naturellement le gouvernement algérien pour d’autres raisons – relatives aux succès et à la percée du Royaume qui leur dame le pion en Afrique notamment . Il n’est pas d’autre explication ni d’autre langage à cette obsession du Maroc contre lequel l’Union européenne semble avoir jeté ses foudres dans la dernière crise avec l’Espagne et sur laquelle ont surfé et Amnesty et Forbidden Stories, avec une mauvaise foi caractérisée.

Jusqu’où ira cette hostilité ?

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