Plaidoyer à Marrakech pour la lutte contre le terrorisme de la pensée à travers la mise en œuvre de nouvelles réformes et législations

Les participants à la troisième édition du Congrès du droit au Moyen Orient ont plaidé jeudi à Marrakech, pour l’importance de lutter contre le terrorisme de la pensée dans ses différentes formes aussi bien au niveau sécuritaire qu’à travers des législations et des réformes d’enseignement de développement et socio-politiques.

Dans des recommandations sanctionnant ce congrès organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI par le Centre saoudien du droit et de la formation (Saudi Law Training Center), en partenariat avec le ministère de la Justice et des libertés, les participants ont appelé à l’adoption de mesures communes aussi bien au niveau régional qu’international à travers notamment des lois unifiées dans le domaine de lutte contre le terrorisme qui se veut un phénomène global sans appartenance religieuse et géographique.

Ils ont de même relevé l’importance du recours à l’arbitrage et à la médiation pour régler les différends posés, à travers notamment des outils alternatifs tout en révisant de manière totale des législations en vue de promouvoir le pouvoir judiciaire commercial et encourager, par conséquent, le développement et les investissements.

Les recommandations ont également porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des décisions des tribunaux nationaux et internationaux, en mettant l’accent sur l’impératif de garantir un développement permanent et continu des lois dédiées à la protection des investissements étrangers dans les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

Lors de cette manifestation durant laquelle, le Maroc a été désigné un siège permanant pour la tenue des prochaines réunions du congrès, les participants ont aussi plaidé pour l’accélération de la mise en œuvre des conventions signées par les pays arabes et les instituts et centres spécialisés en faveur de l’échange des expériences et des expertises dans les différents pays arabes dans les domaines ayant trait au développement du pouvoir judiciaire.

Ce congrès organisé en collaboration avec l’Association des barreaux du Maroc (ABM) a renfermé plusieurs sessions qui ont traité des principales questions sur la scène juridique, outre quatre ateliers de travail axés sur l’élaboration des conditions d’arbitrage dans les questions se rapportant aux entreprises et sites d’ingénierie, au droit et à la justice sportive et au rôle de la justice dans la lutte contre la corruption et la consécration de l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Il a constitué également une occasion propice pour le partage d’expertises et compétences internationales aux niveaux professionnel, scientifique et académique entre magistrats, avocats, arbitres, médiateurs, experts, ainsi que les instances et universités de droit.

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