PLF 2018: Le gouvernement a interagi positivement avec les amendements apportés par les différents groupes parlementaires

Le gouvernement a interagi positivement avec les amendements apportés par les différents groupes et groupements parlementaires, aussi bien de la majorité que de l’opposition, concernant le Projet de Loi de Finances 2018 (PLF2018), a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaid. 

En réponse aux interventions des différents groupes et groupements parlementaires lors de la discussion générale de la première partie du PLF 2018, M. Boussaid a souligné que le gouvernement a tenu à interagir avec sérieux et objectivité avec l’ensemble des amendements présentés aussi bien par la majorité que par l’opposition, notant que sur un total de 215 amendements présentés, 77 ont été retenus et 50 retirés, soit un taux de 46 pc des amendements proposés.

Et d’ajouter que le gouvernement a également interagi de manière positive avec les amendements relatifs à la TVA sur les hydrocarbures et les intermédiaires en assurance et ce dans le souci de mieux servir l’intérêt du citoyen, relevant que le gouvernement s’acquitte pleinement de ses responsabilités dans la préservation des équilibres financiers indispensables pour garantir l’attractivité de l’économie nationale et maîtriser l’endettement.

Parmi les amendements retenus figurent notamment, l’exonération des collectivités territoriales de la taxe sur le transfert de ses biens au profit d’une autre collectivité, l’exonération des frais d’immatriculation pour la constitution du capital ou les groupements d’intérêts économiques pour englober également les participations directes, l’élargissement des missions du Fonds de développement industriel et le transfert de 10 pc du total des transferts destinés aux régions au profit du Fonds de la solidarité entre les régions en vue de sa mise en oeuvre.

Selon M. Boussaid, il s’agit également de limiter le paiement en espèce des impôts douaniers aux opérations urgentes et qui ne revêtent pas un caractère commercial, généraliser le paiement électronique, outre l’élargissement de l’exonération des majorations et amendes y compris les impôts et frais contenus dans le Code général des impôts.

Le ministre a par ailleurs fait savoir que les fonds destinés au secteur de l’enseignement dans le PLF 2018 constituent 25 pc du budget général, ce qui constitue un taux fort élevé par rapport à d’autres pays, notant que l’effort exceptionnel et sans précédent consenti par le gouvernement au profit de l’enseignement et la santé en termes de ressources humaines et financières est destiné essentiellement à combler le déficit, à assurer l’accès des citoyens aux différents services de santé et à garantir la scolarisation à tous.

Il a également mis en relief les actions entreprises au niveau de l’emploi durant les années 2017 et 2018, a travers la création d’environ 100.000 postes budgétaires pour un coût global de 8 milliards de dirhams (MMDH) en plus de l’accélération de la mise en oeuvre du Plan national de promotion de l’emploi avec les outils y afférents.

S’agissant des investissements publics, M. Boussaid a relevé les efforts colossaux effectués en la matière ayant permis au Maroc de réaliser une grande percée en termes des grands chantiers d’infrastructure et le lancement de stratégies sectorielles ayant contribué au financement de moult projets dont l’électrification du monde rural, l’alimentation en eau potable, le désenclavement et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humaine (INDH).

Quand au Plan d’accélération industrielle, le ministre a fait observer que depuis son lancement, 54 zones industrielles ont été créées couvrant 13 secteurs industriels, ajoutant que le Maroc, à la faveur de ce Plan, s’est érigé en leader continental en matière de l’industrie automobile avec un chiffre d’affaires de plus de 60 MMDH contre 40 MMDH seulement en 2014.

Il a également fait savoir que le gouvernement est parvenu à réduire considérablement le déficit budgétaire qui est passé de 7,2 pc en 2012 à 3 pc du PIB à présent, le but étant de maintenir ce taux pour diminuer l’endettement.

Pour ce qui est de la régionalisation avancée, M. Boussaid a précisé que le gouvernement a honoré tous ses engagements dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi organique relative aux régions par les transferts financiers au profit des régions et l’élaboration des textes encadrant ce projet.

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