Plus de 15000 km de routes programmés dans le cadre du 2è programme national des routes rurales ont été lancés jusqu’à fin 2017

Quelque 15021 km des routes programmés dans le cadre du 2è programme national des routes rurales ont été lancés, jusqu’à fin 2017, soit un taux de 96 pc, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb.

Intervenant lors d’une session plénière à la Chambre des représentants, dédiée à l’examen du rapport du groupe de travail thématique relatif au 2è programme national des routes rurales pour désenclaver la population rurale et les régions montagneuses au Maroc, M. Boutayeb a précisé que plus de 13.500 km de ces routes ont été ouverts à la circulation, soit une hausse d’accessibilité au monde rural de près de 79 pc.

En vue de réussir ce programme, le ministère a pris en charge les parts des communes incapables d’honorer leurs engagements, en leur octroyant un soutien de 454,3 Millions de Dirhams (MDH), a souligné le ministre, lors de cette session présidée par le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, en présence du ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, ainsi que du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.

Un budget global de 2,5 Milliards de dirhams (MMDH) a été débloqué pour la réalisation de 2313 Km de routes, répartis entre 767 Km de routes construits et 1447 Km aménagés, outre la mise en place de 89 installations techniques, a indiqué M. Boutayeb, ajoutant que ces réalisations vont profiter à environ 750.000 habitants issus de 1300 douars relevant de 207 communes.

La contribution du ministère de l’intérieur dans ce secteur s’élève à 1,7 MMDH, celle du ministère de l’équipement à 0,6 MMDH, et celle du Fonds de développement rural et des zones de montagne à 0,2 MMDH, a-t-il précisé.

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Dans le cadre des efforts déployés pour la mise à niveau et le développement des régions montagneuses et rurales, les collectivités territoriales ont mis en place une série de programmes dédiés au monde rural, en partenariat avec les départements gouvernementaux concernés et les établissements publics relevant de l’Etat, dans différents domaines touchant les infrastructures de base et les services publics, a fait savoir le ministre.

De même, il a appelé à la conjugaison d’efforts de tous les acteurs et à une réflexion autour d’une conception réaliste et efficace à même d’assurer la durabilité de ces projets en vue de faire face au déficit que connaissent les unités territoriales en matière d’entretien du réseau des routes et des voies rurales.

Il a rappelé, dans ce cadre, la mise en place d’un programme de réhabilitation territoriale ayant profité à 22 provinces sous équipées, et ce pour remédier au déficit que connaissent ces entités et leur permettre d’atteindre un taux d’accès national de 80 pc, qui n’a pas été possible dans le cadre du 2è programme national des routes rurales, notamment au niveau des douars éloignés à faible densité de population.

Conformément aux Hautes Directives Royales, le ministère de l’intérieur s’est inscrit, aux côtés des différents départements gouvernementaux et établissements concernés, dans le Programme de réduction des disparités sociales et territoriales en milieu rural (2017-2023) visant l’amélioration des conditions de vie du monde rural, dont le coût global se monte à 50 MMDH, a relevé le ministre, précisant que ce programme ambitieux a consacré 71 pc du coût global (soit 35,2 MMDH) au secteur des routes rurales.

Les 29 pc restants de ce programme (soit 14,6 MMDH) sont dédiés aux interventions dans les domaines liés à l’électrification rurale, au raccordement en eau potable, à la réhabilitation des établissements scolaires et à la mise à niveau du secteur de la santé, a-t-il poursuivi.

L’élaboration d’une approche de développement susceptible de promouvoir les zones rurales et montagneuses nécessite la synergie d’efforts des différents acteurs nationaux et locaux et la coordination des différentes interventions sectorielles en faveur du monde rural, à travers la mobilisation des ressources nécessaires pour assurer une convergence des projets et programmes et réduire les disparités entre les milieux rural et urbain, a conclu le ministre.

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