Pour Moscou, la réponse US à la « principale » revendication russe n’est « pas positive »

Les États-Unis n’avaient pas donné de réponse positive à la « principale » revendication russe, à savoir la fin de l’élargissement de l’Otan, en particulier à l’Ukraine, a annoncé jeudi le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

« Il n’y a pas de réponse positive à la question principale » dans les documents reçus par Moscou de la part de Washington, mais « il y a une réaction qui permet d’espérer le début d’une conversation sérieuse sur des questions secondaires« , a indiqué M. Lavrov dans un communiqué.

Dénonçant « l’expansion effrénée de l’Alliance » atlantique malgré des promesses faites à Moscou dans les années 1990, le chef de la diplomatie russe a souligné que « la question principale est notre position claire sur le caractère inacceptable de la poursuite de l’expansion de l’Otan vers l’est et du déploiement d’armes de frappe qui pourraient menacer le territoire russe« .

Lire aussi : La Russie trouve l’idée de sanctions contre Poutine « destructive »

La Russie, qui a massé des dizaines de milliers de troupes aux frontières ukrainiennes, exige de la part des Occidentaux des garanties écrites concernant sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.

Les États-Unis et l’Otan ont rejeté mercredi cette exigence clé et d’autres, à savoir la fin de l’élargissement de l’Alliance et un retour de ses déploiements militaires sur les frontières de 1997, tout en assurant vouloir discuter sérieusement avec la Russie de ses craintes.

Insistant sur le fait que « le droit de choisir ses alliances est clairement conditionné par la nécessité de prendre en compte les intérêts de sécurité de tout autre État » dont la Russie, pour le chef de la diplomatie russe, ce principe est « délibérément passé sous silence » par les Occidentaux.

« Nous ne pouvons pas accepter une telle position« , a-t-il encore déclaré, ajoutant que Moscou était « en train d’étudier la réponse reçue de la part des Américains » et celle reçue par l’Otan.

La décision finale sur la réponse à apporter à ces documents revenait au président Vladimir Poutine, a-t-il relevé.

Avec MAP

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page