Présidentielle américaine: Trump accepte la nomination du Parti républicain

Dans un discours devant plus d’un millier d’invités réunis dans les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump a officiellement accepté jeudi soir la nomination du Parti républicain pour briguer un second mandat lors de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. « Mes compatriotes, ce soir, avec un cœur plein de reconnaissance et un optimisme sans limite, j’accepte cette nomination pour la présidence des Etats-Unis », a-t-il dit lors du discours clôturant la convention républicaine.

Après avoir mis en avant le bilan de son administration aux niveau notamment économique, social, diplomatique et en matière de lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme, il a prévenu que toutes ses réalisations sont « maintenant en danger » en raison de la menace imminente de l’ancien vice-président Joseph Biden.

« Tout ce que nous avons accompli est maintenant en danger », a-t-il déclaré. « Cette élection décidera si nous défendrons le mode de vie américain ou si nous permettons à un mouvement radical de le démanteler complètement et de le détruire ».

Évoquant la pandémie du Covid-19, qualifié de nouveau de « virus chinois », Trump a assuré qu’un vaccin serait produit « avant la fin de l’année ou peut-être même plus tôt ».

Alors que M. Biden n’a pas mentionné M. Trump par son nom dans son discours de nomination, ce dernier a parlé directement de son rival démocrate qualifié de « faible et hypocrite ».

« Joe Biden n’est pas le sauveur de l’âme américaine », a-t-il déclaré. « Il est le destructeur des emplois de l’Amérique, et si on lui en donne la chance, il sera le destructeur de la grandeur de l’Amérique ».

Il a en outre évoqué les grandes lignes de son programme pour le prochain mandat, assurant qu’il continuera à œuvrer pour rendre à l’Amérique sa grandeur. Tout au long de la semaine, les différentes personnalités républicaines, dont plusieurs membres de la famille Trump, ont mis en avant le leadership du président Trump présenté comme le défenseur de « la loi et l’ordre » et qui ferait de l’Amérique un pays plus sûr que son rival démocrate.

Le discours de Trump intervient une semaine après que Joe Biden ait promis, lors de la convention démocrate, de sortir le pays d’une « saison d’obscurité ».

Pandémie oblige, ces deux rendez-vous politiques majeurs de la campagne électorale se sont largement déroulés sous un format virtuel.

A dix semaines de l’élection présidentielle, le premier débat entre les deux candidats à la Maison Blanche est prévu le 29 septembre suivi de deux autres les 15 et 22 octobre.

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