Le projet de l’école de la deuxième chance, un outil d’engagement actif pour la lutte contre l’analphabétisme

Le projet de l’école de la deuxième chance-nouvelle génération (E2C-NG) constitue un outil d’engagement actif pour la lutte contre l’analphabétisme, a indiqué, mercredi à Rabat, le directeur de l’éducation non-formelle, Hssain Oujour.

Intervenant lors d’un séminaire, organisé par la direction de l’Education non-formelle et le bureau de l’UNESCO, avec l’appui de l’Agence Espagnole de la coopération internationale pour le développement (AECID), sous le thème « Inclusion sociale et professionnelle des jeunes au Maroc: E2C-NG », M. Oujour a fait savoir que le projet « E2C-NG » consiste en une panoplie d’offres éducatives et de pré-professionnalisation pour doter les bénéficiaires de compétences leur permettant une insertion scolaire ou une intégration socioéconomique.

« Ce projet comprend plusieurs axes, notamment l’étude de l’environnement socio-éducatif et socio-économique des jeunes non-scolarisés et le renforcement de leurs compétences, par le biais de rencontres avec les principaux acteurs et la mise en place de formations interactives au profit de 30 participants », a-t-il expliqué.

Il a également noté que des études ont été entreprises dans les régions de Tanger-Al Hoceima et de Béni-Mellal-Khénifra pour mettre en avant les connaissances des jeunes, promouvoir leur réinsertion dans le système scolaire et leur permettre d’accéder à une formation à même de les aider à exercer un métier.

De son côté, le responsable du secteur de l’éducation au bureau de l’UNESCO à Rabat, Philippe Maalouf, a indiqué que la particularité de ce projet, développé avec la direction de l’éducation non formelle, avec l’appui de l’AECID, est d’expérimenter une nouvelle approche consistant à introduire les entreprises dans un centre de formation non formelle pour développer les compétences des jeunes d’une manière spécifique.

« L’UNESCO a, dans ce sens, apporté un appui technique en termes de développement des références de compétences liées à des métiers spécifiques pour le développement local et mis à la disposition des associations des outils pour la gestion financière, administrative et pédagogique », a précisé M. Maalouf.

Les travaux de ce séminaire ont été une occasion de sensibiliser les acteurs aux rôles préconisés dans les modèles de partenariat pour « L’E2C-NG », d’ouvrir un débat en vue de mettre en place un environnement favorable à l’installation des centres « E2C-NG » et de présenter les perspectives d’avenir du projet.

Le projet « E2C-NG », initié en 2015, consolide le programme de préparation à la vie professionnelle (PVP), visant la mise à niveau éducative, la pré-professionnalisation et la formation professionnelle des bénéficiaires âgés entre 13 et 20 ans.

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