La promotion de l’enseignement préscolaire nécessite un cadre juridique global

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, a indiqué, mercredi à Rabat, que la promotion de l’enseignement préscolaire nécessite la mise en place d’un cadre juridique normalisé et global et la coordination des efforts des intervenants dans le secteur, en vue de créer une véritable dynamique autour du préscolaire et le généraliser.

Lors d’une rencontre d’information autour de son avis intitulé « L’enseignement préscolaire, pilier de la nouvelle école marocaine », le Conseil a noté que l’enseignement préscolaire constitue un chantier national qui appelle à une volonté politique et un engagement collectif, surtout que sur les 1.342.385 enfants en âge du préscolaire (4 et 5 ans), seulement quelque 588.000 fréquentent actuellement un établissement d’enseignement de cette catégorie, soit 43.80%.

A ce propos, le Conseil souligne que ce chantier ne peut être mené à bien qu’avec une volonté politique énergique soucieuse de développer une vision globale de la prise en charge de la petite enfance et de faire montre d’une solide détermination pour la mise en œuvre de la vision éducative rénovée, à travers l’élaboration de stratégies efficientes en la matière et la mobilisation des ressources financières suffisantes et durables à cet effet. Intervenant à cette occasion, le membre de la Commission permanente de l’éducation-formation pour tous et de l’accessibilité, Noureddine Afaya a indiqué que l’enseignement préscolaire devra être érigé au statut d’une cause nationale à laquelle l’Etat marocain est appelé à accorder la priorité dans ses politiques publiques et dans ses programmes d’action.

M. Afaya a, dans ce sens, signalé que l’égalité des chances en matière d’accessibilité et de qualité doit être garantie à tous les enfants, faisant savoir que la généralisation de l’enseignement préscolaire permettra d’instaurer un système éducatif efficace et un modèle de développement compétitif, dans la mesure où l’éducation des jeunes enfants est considérée comme un investissement public rentable à moyen et à long terme.

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