Quand Hafsa Boutahar répond du tac au tac à une vidéo accusatrice de Hassan Aourid qui déplace la polémique sur Facebook

Une vidéo publiée par Hassan Aourid et politisant l’affaire de Hafsa Boutahar suscite l’ire des internautes et provoque une violente colère de la jeune journaliste. 

La réaction de Adam Muhammed ( Un internaute) à la position mitigée .

« Je ne comprends vraiment pas cette obstination et cette insistance à faire de l’affaire une « question politique » et à « invoquer » la profession de l’accusé dans le dossier , créant une propagande « ratée » devant la communauté internationale et insistant également sur la transmission de messages politiques.

Les déclarations de l’écrivain marocain Hassan Aourid ont acquis une position solide au début de ce qu’il a dit, mais le professeur a eu recours à l’implication de «journalisme» dans la question, affirmant que ce n’était pas un crime de tweeter hors du troupeau.

Je me demande s’il n’y a pas des «sages» parmi vous pour arrêter cette absurdité et cette injustice des droits de l’Homme ?  N’y a-t-il pas parmi vous qui «supposent» qu’il y a une victime, qui a souffert suffisamment de l’exclusion et de la persécution ? »

La réaction de Hafsa Boutahar :

Voici la réplique de Hafsa Boutahar qui ne s’en laisse pas conter, diffusée dans la vidéo que nous publions ici.

« Avec toute sérénité, j’étais surprise, aujourd’hui par la vidéo du professeur Hassan Aourid, par laquelle, il fait circuler un certain nombre d’allégations et d’inexactitudes concernant mon affaire.

Il ne s’est pas contenté, seulement, d’appeler à la mise en liberté de celui que j’accuse de m’avoir violée, mais il a aussi tenté de lier cette affaire à la question de la liberté d’opinion et d’expression dans notre pays d’une manière qui donne l’impression au spectateur que je ne suis qu’un outil pour piéger l’accusé.

Je répète que ce n’est pas vrai, je suis une femme marocaine qui a été violée et qui a porté plainte contre l’accusé, en déposant toutes les preuves qui accréditent cette violence.

J’ai le droit de porter plainte contre quiconque qui veut porter atteinte à ma dignité et étant journaliste, cela ne lui donne pas le droit de violer ma pudeur et j’ai pleinement confiance dans les procédures judiciaires et le corps juridique de mon pays ».

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