La réforme de la justice au Maroc au menu d’une rencontre de M. Mohamed Aujjar à l’Assemblée Nationale française

Le ministre de la justice, M. Mohamed Aujjar a tenu, mercredi, au siège de l’Assemblée Nationale française une rencontre avec Mme Yaël Braun-Pivet, Présidente de la Commission des Lois, qui a été consacrée aux grands chantiers de modernisation et de réforme menés au Maroc dans le secteur judiciaire.

Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence de la députée Naima Moutchou, avocate et députée de «La République en Marche» (LREM-Majorité présidentielle), le ministre a ainsi fait un exposé détaillé sur les transformations profondes et les importantes réformes que connait le secteur judiciaire marocain.

M. Aujjar a également évoqué l’expérience acquise par le Maroc en matière de justice transitionnelle et la stratégie du Royaume en matière de déradicalisation. Le ministre, qui s’est félicité de la coopération judiciaire fructueuse existant entre les deux pays, a également abordé les importantes réformes introduites par la Constitution de 2011 et les avancées apportées par le Code de la famille.

>>Lire aussi : La France et le Maroc déterminés à intensifier leur coopération dans le domaine judiciaire

M. Aujjar a, par ailleurs, évoqué, en présence du magistrat de liaison nommé auprès de l’ambassade de France au Maroc, l’ouverture de la profession de Adoul devant les femmes qui, dès le mois de mai, pourront y accéder par voie de concours ainsi que la possibilité donnée désormais aux justiciables de suivre sur Internet leurs dossiers auprès des tribunaux depuis leur ouverture jusqu’à leur clôture.

Lundi dernier, le ministre de la justice avait signé à Paris avec son homologue française, Mme Nicole Belloubet, une déclaration d’intention portant sur l’intensification de la coopération judiciaire entre le Maroc et la France tant en matière civile que pénale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants. En vertu de cette déclaration, les deux pays entendent également continuer à soutenir le développement de la coopération technique sur des sujets prioritaires pour les deux pays.

Les deux parties expriment aussi leur volonté commune de soutenir les projets de rapprochement entre les professions juridiques et judiciaires françaises et marocaines, participer ensemble à la mise en œuvre d’actions de coopération à destination de pays tiers, notamment africains, dans le domaine de la formation et réunir prochainement le groupe de travail franco-marocain de coopération juridique en charge de l’élaboration du plan d’action biennal détaillant les différentes actions de coopération envisagées pour la période 2018-2019.

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