Réforme des retraites: la CGT appelle au « blocage total » de toutes les raffineries du 7 au 10 janvier

La Confédération générale du travail (CGT) a appelé à un « blocage total » de toutes les raffineries de France du 7 au 10 janvier, en protestation contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement français.

L’annonce, qui intervient à la veille des traditionnels voeux de fin d’année très attendus du président de la République Emmanuel Macron, a été faite lundi par Thierry Dufresne, délégué central de la CGT chez Total.

Du 7 au 10 janvier, période pendant laquelle le gouvernement tiendra un nouveau round de discussions avec les partenaires sociaux avant une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle annoncée pour le 9 janvier, le syndicaliste a dit prévoir un « blocage total » des huit raffineries françaises que compte le pays.

Certaines d’entre elles subissent déjà des blocages depuis plusieurs semaines, comme c’est le cas de la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne.

→ Lire aussi : Retraites: 26e jour de grève à la veille des voeux très attendus de Macron

Selon le syndicaliste, l’objectif de ce blocage généralisé est de « faire en sorte qu’aucun produit ne sorte de nulle part pendant 96 heures », notant que passé ce délai, « on se posera la question de savoir si l’on passe à l’étape de l’arrêt des installations ».

Une cinquantaine de stations-services sur les quelque 3.500 que compte Total en France étaient en rupture de stock totale ou partielle ce lundi matin, rapportent les médias de l’Hexagone.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait affirmé en fin de semaine dernière qu’il n’y a « pas de risque de pénurie ».

Les mobilisations contre le projet de réforme des retraites, l’une des mesures phares du programme présidentiel d’Emmanuel Macron qui porte tout particulièrement sur la fin des régimes spéciaux et la mise en place d’un système universel à points indexés sur les salaires, se poursuivent depuis le 5 décembre avec notamment de fortes perturbations dans les transports publics.

Les syndicats veulent maintenir la pression sur l’Exécutif pour le contraindre à retirer son projet controversé.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page