Report au 27 avril du procès d’une figure de proue du « Hirak » algérien

Le procès de Karim Tabbou, chef du parti de l’Union Démocratique et Sociale (UDS/non-agréé) et figure de proue du hirak algérien, a été reporté au 27 avril courant par le tribunal de Koléa dans la wilaya de Tipasa, rapporte la Radio nationale.

Selon le tribunal, la décision du report du procès a été prononcée sur demande du collectif de défense de l’accusé. Le Parquet de Koléa avait transféré l’affaire au juge d’instruction qui a ordonné, le 11 septembre dernier, sa mise en détention provisoire.

M. Tabbou a été condamné en première instance par le tribunal de Sidi Mhamed d’Alger à un an de prison dont six mois ferme et une amende de 50000 dinars.

En détention provisoire depuis septembre dernier, le chef de l’UDS était poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, dont « atteinte au moral de l’armée et à l’unité du territoire national« , incitation à attroupement après son appel avec d’autres personnalités à manifester le 5 juillet dernier et des publications sur Facebook.

Placé en détention une première fois le 12 septembre après avoir été inculpé « d’atteinte au moral de l’armée » par un tribunal de Tipaza, à l’ouest d’Alger, Karim Tabbou avait été remis en liberté le 25 septembre. A nouveau arrêté dès le lendemain, il avait été inculpé cette fois d »incitation à la violence » et une nouvelle fois incarcéré.

Avant de fonder l’UDS, M. Tabbou avait été de 2007 à 2011 premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), plus ancien parti d’opposition d’Algérie.

Selon des organisations de défense des droits humains, plusieurs dizaines de personnes restent en détention dans le cadre du mouvement de contestation qui secoue l’Algérie depuis le 22 février 2019.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page