Sahara: Confirmation de la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie

L’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la résolution 2351 concernant la question du Sahara confirme « la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie dans les Provinces du Sud et exige une véritable implication de l’Algérie pour trouver une solution politique définitive à ce différend régional », écrit le site chilien d’information spécialisé « elsiete.cl ».

« Toute lecture du texte de la résolution 2351 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies vendredi dernier, conduit vers l’initiative ou proposition marocaine d’autonomie au Sahara. Le reste serait une interprétation désespérée de ce que personne n’envisage plus à ce stade », relève le portail chilien dans une analyse.

En proposant une telle initiative courageuse et généreuse, le Royaume du Maroc a adopté cette attitude en pensant d’abord aux populations dans les camps de Tindouf, victimes de toute sorte d’injustice, d’humiliations et prenant compte de l’importance de la paix et de la stabilité régionales, indispensables pour tout renforcement de la complémentarité maghrébine, relève l’auteur de l’analyse.

Et de rappeler que les Etats-Unis ont réitéré, vendredi au Conseil de sécurité des Nations Unies, qu’ils « continuent de considérer le plan d’autonomie marocain comme étant sérieux, crédible et réaliste ».

Pour le média chilien, il ne reste, du point de vue du droit international, que des rêves éphémères de l’hégémonie et de l’expansion de l’Algérie qui, par ailleurs, ont causé ce problème et l’on préfabriqué durant plus de quatre décennies.

L’auteur de l’article réaffirme que les calculs étroits du régime algérien sont une toute autre chose. Ils n’ont conduit vers nulle part et se délabrent dans toutes les organisations et organismes mondiaux.

Par conséquent, la publication soutient qu’après l’adoption de cette résolution onusienne sur le Sahara marocain, « il ne reste pour l’Algérie que le bon sens et un examen approfondi des causes et motivations qui ont conduit à un si grand drame humain ».

Dans sa résolution 2351, l’instance exécutive de l’ONU a réitéré son appel « aux parties et aux États du voisinage de coopérer plus pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres et de consolider leur engagement afin de mettre fin à l’impasse actuelle et réaliser des progrès vers une solution politique ».

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a, d’autre part, réitéré sa demande au sujet de l’ »enregistrement » des populations dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, et « insisté pour que des efforts soient réalisés à cet égard ».

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