Rétrospective d’une amitié immuable entre L’Empire Chérifien et la Chine impériale

La visite officielle de Sa Majesté Mohammed VI en Chine, au mois de mai 2016, est le témoignage indélébile de la plus haute estime qui relie deux Nations, deux civilisations, deux peuples et leurs chefs d’États qui consolident ensemble cette amitié immuable entre le Royaume du Maroc et la Chine impériale. En effet, cette deuxième visite effectuée par le Roi Mohammed VI en Chine vient consacrer la prospérité des relations bilatérales et ouvrir de nouveaux horizons dans la coopération entre les deux pays qui se distinguent par leurs ambitions de développer l’axe Sud-Sud et écrire ensemble l’essor des pays en voie de développement.

Une prospection de l’Histoire des deux pays et des liens d’amitié entre eux nous montre que l’Empire Chérifien et la Chine Impériale ont écrit pendant des siècles durant, chacun dans son continent respectif, l’Afrique et l’Asie, le rayonnement de la culture et l’épanouissement de la civilisation. Le grand voyageur marocain Ibn Batouta consacre, dans ses récits, cette amitié très ancienne, il dit : « un chapitre grandiose de l’amitié sino-marocaine » au 14ème siècle lors de son séjour en Chine, comme le signale si bien l’Ambassadeur de Chine à Rabat S.E.M SUN Shuzhong dans son interview accordé à Diplamatica.

Sur la même voie que le passé, les relations diplomatiques entre les deux États empruntent un itinéraire harmonieux lors du 20ème siècle et à l’aube du 21ème siècle, avec une République populaire de Chine ouverte au Monde avec la mondialisation économique et culturelle et le Royaume du Maroc, qui s’inscrit, vaille que vaille, sur le chemin du développement et du progrès marqué par une stabilité politique qui le distingue amplement de ses voisins. Ces relations sont caractérisées par la stabilité, l’entente mutuelle, la solidarité et la coopération permanente, depuis l’ouverture de l’Ambassade de Chine à Rabat, en novembre 1958 et la représentation diplomatique du Maroc à Pékin, en 1960.

Depuis plus d’un demi-siècle, les deux États travaillent ensemble pour la consolidation de leur amitié et leur partenariat à travers les visites officielles de part et d’autre, et ce au plus haut rang de l’État, en particulier, depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de ses ancêtres, en 1999 et l’adhésion de la Chine à l’OMC, en 2001.

Une puissance incontournable

Avant de faire une rétrospective des relations maroco-chinoises et le partenariat stratégique à travers les conventions qui ont été signées lors de la dernière visite royale en Chine, nous nous arrêterons un tant soit peu sur la dynamique qui anime ce géant de la scène internationale qu’est la Chine. Le continent asiatique au XXIème siècle est devenu la base arrière d’un nouveau jeu de puissance qui participe à dessiner les nouvelles règles de l’arène internationale. Il se démarque surtout par l’émanation des titans de la nouvelle ère qui soufflent leurs dynamismes géopolitique et économique sur l’ensemble de la planète, notamment la Chine qui représente le meilleur exemple par son essor spectaculaire avec lequel elle prend place dans les rangs de l’excellence des puissances régionales et internationales.

Alain Peyrefitte dans son ouvrage prémonitoire «Le jour où la Chine s’éveillera, la terre tremblera» ne s’est pas trompé de cible ni de pays. En effet, la Chine est d’abord un État qui représente grandement une civilisation plusieurs fois millénaire tout en étant la dernière fortification des républiques issues du communisme. Elle est aussi l’un des acteurs majeurs et incontournable de la mondialisation économique et du capitalisme mondial. Elle a par ailleurs intégré l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 2001 et contribue, actuellement, au tiers de la croissance économique mondiale. La Chine vient même en contre exemple des thèses qui prônent que les déterminismes culturels sont des freins qui empêcheraient l’Orient extrême ou proche d’ouvrir les voies de la modernité dont l’Occident est le seul légataire depuis la révolution industrielle européenne.

La Chine revient sur la scène internationale par la grande porte à l’image de sa civilisation, de sa grandeur et de l’immensité de sa muraille. Le dragon chinois se réveille pour écrire en lettre d’or l’envol de ce nouveau géant qui décolle avec une puissance extraordinaire dans tous les domaines à savoir la géostratégie, l’économie, le militaire, le postindustriel et technologique, le spatial. Il est à signaler avec force que la Chine, cette nouvelle puissance mondiale joue dans la cour des grands, rivalise avec le « dernier empereur » du monde en perte de vitesse qui croyait pouvoir soumettre le monde à son NOM (nouvel ordre mondial), en l’occurrence les États-Unis. La Chine a bel et bien reprit les rênes d’une région qui lui était soumise à travers le système tributaire de la Chine des Ming et des Qing, basé sur trois aspects à savoir : «La Chine se considère comme le «coeur central» (zhongxin en mandarin) de la région. La Chine a besoin d’un environnement stable à ses frontières, pour assurer sa propre stabilité intérieure et sa prospérité ; Au centre, l’empereur donne en principe plus de « faveurs » aux États et royaumes tributaires qu’il n’en reçoit, pour sa « générosité », l’empereur gagne de leur part respect et bonne volonté».

La Chine, dans sa nouvelle conquête pacifique du monde, a souscrit au modèle de la libéralisation des investissements directs à l’étranger. Elle est passée d’une stratégie de quasi-interdiction des investissements directs à l’étranger à une stratégie de promotion à partir des années 2000.

Un lien séculaire

Le Maroc a reçu le Président Jiang Zemin, en octobre 1999, sur invitation officielle de SM Mohammed VI. Cette visite fut le fer de lance et le démarrage effectif d’une coopération intense qui s’inscrit dans la continuité entre les deux pays et qui vient pour mettre en route toutes les conventions signées lors de la visite du Premier ministre Youssoufi, en Chine en 1998, lesdits accords intéressent plusieurs domaines à savoir, l’agriculture, la pêche, la jeunesse et sport, les mines, les liaisons aériennes, la culture, le commerce et l’industrie. En février 2002, la Chine a reçu, majestueusement, le Roi du Maroc S. M. Mohammed VI, hôte du Président Jiang Zemin et du peuple chinois. Cette visite historique où Pékin chantait avec tous les honneurs le Maroc et son Roi, instituait la première visite d’un Souverain Marocain à la Chine, depuis l’instauration des relations diplomatiques entre les deux pays. Lors de cette visite, plusieurs accords de coopération ont été conclus, à savoir, un échange de lettre portant sur la coopération économique et technique, un accord de coopération dans le secteur du développement social, de l’emploi et la formation professionnelle, des accords sur l’environnement, la santé, le tourisme et l’audiovisuel. La visite du Président Hu Jintao en avril 2006 au Maroc, démontre magistralement l’élan que les relations Maroco-Chinoises n’ont cessé d’entreprendre sur la voie d’un partenariat solide. Elle vient ainsi renforcer les acquis sur les échanges économiques prospères entre les deux pays, et surtout pour consolider la même vision que se font les deux États et leurs dirigeants sur l’intégrité territoriale, car la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité n’a jamais reconnu le polisario et croit fermement que le Sahara est marocain. Le Maroc quant à lui, a toujours considéré que l’île de Taïwan est une province de la République populaire de Chine.

Une rétrospective de cette amitié solide entre les deux États, nous montre que depuis la signature du premier accord commercial entre le Maroc et la Chine, le 27 octobre19585, les deux pays ont multiplié leur coopération bilatérale en plusieurs domaines, plusieurs accords ont ainsi été signés entre autres :

« Accord sur les Consultations Politiques entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays, (Rabat, le 25 décembre 1996) ;

-Accord sur le transport aérien, (Pékin en 1998) ;

-Accord de coopération sportive, (Pékin le 18 janvier 2001) ;

-Accord de coopération dans le domaine Touristique, (Pékin le 06 février 2002),

-Accord de coopération dans le domaine de la Santé, (Pékin le 05 février 2002),

-Convention en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, (Rabat, le 27 août 2002) ;

-Accord de Coopération scientifique et Technologique, (Rabat le 24 avril 2006);

-Mémorandum d’entente relatif à l’octroi par la Chine du statut de Destination touristique approuvée au Maroc, (Rabat, le 24 avril 2006).»

L’amitié entre les deux peuples ne se limite pas seulement aux accords commerciaux et conventions juridiques qui lient leurs deux pays. Elle se manifeste par l’établissement des liens amicaux à travers des associations, notamment «l’association d’Amitié Ibn Batouta créée à Pékin en 1984, le Groupe d’amitié parlementaire chinois, créé en 2000, ainsi que l’Association d’Amitié et d’Echange maroco-chinoise créée à Casablanca, le 10 novembre 2012 ». Un autre témoignage de cette amitié se démontre par l’ouverture de deux Instituts Confucius, à Rabat, en 2009 et à Casablanca, en 2012, pour la promotion de la culture chinoise au Maroc.

Ouverture sur les économies en développement

La Chine, dans sa nouvelle conquête pacifique du monde, a souscrit au modèle de la libéralisation des investissements directs à l’étranger. Elle est passée d’une stratégie de quasi-interdiction des investissements directs à l’étranger à une stratégie de promotion, à partir des années 2000. Elle a ainsi levé les contraintes qui pesaient sur les entreprises chinoises et les astreignaient à opérer majoritairement à l’intérieur du pays. Ce choix délibéré adopté par l’État et accueilli favorablement par les entreprises chinoises, portait dans sa besace, autre que l’entrée en vainqueurs aux marchés des pays riches, celui de se déployer vers les économies en développement où les similitudes des niveaux de vie leur confèrent un certain avantage compétitif par rapport aux entreprises des pays industrialisés.

L’attraction que présente le Maroc pour l’exportation des produits chinois ou l’installation des entreprises chinoises en tant que IDE (Investissement Direct Etranger) ne se limite pas seulement à l’importance de son marché local. La stabilité politique du pays est un gage de confiance qui joue un rôle primordial dans ce choix.

Le cas du choix du Maroc, réside d’une part dans le respect et le crédit mutuel, installés depuis plus de cinquante années entre les deux pays, d’autre part, le Maroc reste assez attrayant pour les exportations chinoises en ce qui concerne les biens de consommation au vue que c’est un marché local assez conséquent. Selon les déclarations de l’Ambassadeur de Chine au Maroc, S.E.M SUN Shuzhong, dans son interview accordée à Diplamatica : «Le Maroc est le 10ème partenaire commercial africain de la Chine. La Chine est actuellement le 4ème partenaire commercial du Maroc. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint, l’année dernière, un nouveau record de 3,69 milliards de dollars, soit une hausse de 4,8 % par rapport à l’exercice précédent ».

 L’attraction que présente le Maroc pour l’exportation des produits chinois ou l’installation des entreprises chinoises en tant que IDE (Investissement Direct Etranger) ne se limite pas seulement à l’importance de son marché local. La stabilité politique du pays est un gage de confiance qui joue un rôle primordial dans ce choix. Il faut aussi signaler la proximité du Maroc avec l’Union européenne ainsi que son ouverture à d’autres marchés. En effet, « le Maroc a signé un accord d’association avec l’Union européenne, un accord de libre-échange avec les États-Unis et un accord avec certains pays arabes dans le cadre du processus d’Agadir ». Tous ces accords jouent en faveur de la présence des entreprises chinoises au Maroc. Ils leur permettent, dans un premier temps, d’asseoir leur positionnement dans le marché local, et dans un second temps, de pénétrer les nouveaux marchés par le biais des accords commerciaux préférentiels.

Même si les échanges sur le plan commercial entre le Maroc et la Chine paraissent déséquilibrés, il y a une grande volonté des deux côtés pour corriger cet écart de la balance commerciale. Elle se confirme par l’accord signé, en 2011, entre l’OCP et la société chinoise Sinochem pour l’achat des engrais à hauteur de 500.000 tonnes par an qui a pu, dans une certaine mesure, pallier au déficit des échanges commerciaux. En effet, les exportations marocaines envers la Chine ont augmenté avec un très grand pourcentage, « le volume commercial a augmenté aux trois dernières années… les exportations marocaines vers la Chine ont augmenté de plus de 70% …».

L’implantation des IDE qui « ne sont qu’à 3% du Stock total des IDE au Maroc », sont en train de connaître, à leur tour, un passage de la courbe vers le haut avec un nombre croissant de ces investissements directs étrangers qui viennent aujourd’hui s’installer au Maroc. L’impact de ces dernières sur l’économie locale est très positif, par la création de l’emploi, l’aide à la transformation de la structure industrielle, ainsi que le développement de la technologie dans le pays d’accueil, grâce aux apports techniques très avancés dans plusieurs domaines, notamment, l’électricité, les télécommunications, l’hydraulique, et les matériaux de construction et autres. La Chine comme le dit son Ambassadeur : « est une force émergente d’exportation de hautes technologies. Elle prend toujours une attitude ouverte sur les échanges des produits de hautes technologies, et a le grand plaisir de partager ses fruits de développement avec le reste du monde, surtout avec les pays en voie de développement. Nous favorisons ce type d’échanges avec le Maroc, et encourageons les entreprises créatives chinoises, selon les besoins de la partie marocaine, à investir au Maroc. »

La visite actuelle du Roi du Maroc en Chine vient comme signe de renforcement des liens d’amitiés. Elle s’est distinguée par la signature de plusieurs conventions qui renforcent les liens de coopération entre les deux pays.

Une visite royale pour renforcer les relations bilatérales

La visite actuelle du Roi du Maroc en Chine vient comme signe de renforcement des liens d’amitiés. Elle s’est distinguée par la signature de plusieurs conventions qui renforcent les liens de coopération entre les deux pays.

La République Populaire de Chine et son Président, SEM. Xi Jinping ont réservé un accueil officiel en l’honneur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’esplanade du Grand Palais du Peuple à Pékin. Cette visite s’inscrit dans le renforcement des relations bilatérales à travers une multitude de conventions qui scellent un partenariat stratégique entre le Maroc et la Chine. Les conventions signées sont les suivantes :

  • Mémorandum d’entente pour la création d’un parc Industriel et Résidentiel au Maroc entre le Royaume du Maroc et le groupe chinois HAITE. Ce mémorandum, qui porte sur la réalisation de zones logistiques et résidentielles dans la région de Tanger
  • Accord de Coopération dans le domaine de l’investissement et des Finances entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et la banque chinoise «Industrial and Commercial Bank of China Limited»
  • Mémorandum d’entente relatif au transfert des Eaux Nord-Sud entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et China Harbour Engineering Company ltd,
  •  Protocole d’entente entre l’Office national de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et SEPCO III Electric Power Construction, portant sur la réalisation des études en vue de la conclusion d’un contrat pour l’extension et la maintenance de la centrale thermique de Jerada.
  • Accord de Partenariat entre l’Office National Marocain du Tourisme et l’Association des Tours Opérateurs Chinois (CITS).
  • Convention de partenariat entre YANGTSE, la Société d’Investissement Energétique (SIE), Marita Group et la Banque Centrale Populaire pour l’achat et la construction d’une unité de fabrication de bus électrique au Maroc. Cette convention qui porte sur la construction d’une unité industrielle de fabrication de bus électriques dernière génération (Ultra- Light) «Made in Morocco» (Montant de l’investissement estimé à 1,2 Milliard DH).
  • Convention portant sur un partenariat entre Linuo Ritter, la Société d’Investissement Energétique (SIE), Cap Holding et Attijariwafa Bank pour la création d’une unité de production Industrielle de Chauffe-Eaux Solaires au Maroc (Montant d’investissement estimé à 96 Millions DH).
  •  Convention de partenariat entre Hareon Solar, Société d’Investissement Energétique (SIE), Jet Contractor et Attijariwafa Bank pour le développement d’une unité de production de cellules photovoltaïques au Maroc (Montant de l’investissement estimé à 1,1 Milliard MAD / Investissement sur quatre phases).
  • Mémorandum d’Entente entre China Africa Development Fund (CAD Fund) et Attijariwafa Bank, visant l’accompagnement des entreprises africaines en complétant l’offre existante de crédit par un apport en capitaux et une gouvernance plus efficace, ainsi que l’ouverture de nouvelles perspectives pour une exploration des opportunités d’investissement maroco-chinoises en Afrique.
  •  Mémorandum d’entente entre Haite Group, Morocco-China International et BMCE Bank of Africa. Il porte sur la création, au Maroc, d’un parc industriel sino-marocain, d’un fonds d’investissement sino-marocain d’une taille cible de USD 1 milliard, ciblant les secteurs de l’aéronautique, financier, des parcs industriels et de l’infrastructure, le lancement d’une société de gestion de fonds et le renforcement du partenariat dans les domaines de l’assurance Vie en Chine, du leasing d’avions, ainsi que d’un partenariat technique pour le lancement d’une banque dédiée au secteur des nouvelles technologies en Chine.
  • Mémorandum d’entente entre BMCE Bank of Africa et China Africa Development Fund (CAD Fund), portant sur le financement de projets de développement en Afrique dans les secteurs- cibles du Fonds, l’investissement sur les marchés de la dette publique et privée en Afrique, le partenariat dans le cadre du Club «223», initiative créée par le Groupe BMCE Bank of Africa dans le sillage de la COP22 qui sera organisée à Marrakech cette année.
  •  Accord relatif au financement pour la construction d’une cimenterie au Maroc
  •  Mémorandum d’Entente pour le développement d’un hub industriel et logistique pour la fabrication de pièces de rechange des industries ferroviaires, automobiles et aéronautiques entre Sichuan Huatie hi-tech Construction Engineering co. ltd et la Société Nationale de Transport et de la Logistique (SNTL) avec ATTIJARIWAFA BANK.
  • Mémorandum d’entente pour le développement des zones logistiques en Afrique entre China Harbour engineering company LTD, la Société Nationale de Transport et de la Logistique (SNTL) et Attijariwafa Bank.
  • Mémorandum d’entente pour le E-commerce transfrontalier Chine- Afrique entre CLEVY CHINA, Société Nationale de Transport et de la Logistique (SNTL) et Attijariwafa Bank visant le développement d’une plateforme de marché électronique pour les produits chinois à destination de l’Afrique, en utilisant le Maroc comme hub de distribution et porte d’entrée vers l’Afrique. »

Les deux pays se sont inscrits ensemble sur le chemin de la promotion de la coopération « Sud-Sud » et la diversification des partenaires sans rester otage des formules qui consacrent la domination du Nord avec une coopération dirigée Nord-Sud. L’essor que connaissent les relations bilatérales sino-marocaines, aujourd’hui, est le fruit de cette longue coopération installée dans la confiance mutuelle, ainsi que dans les diverses politiques d’ouverture adoptées par les deux pays dans un contexte de mondialisation globale.

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