Révocation d’un Imam marocain pour avoir dit que le Nouvel An est un péché

Au cours de son sermon du vendredi 28 décembre 2018 à la mosquée Chouhada à Rabat, un imam a déclaré que célébrer le Nouvel An est un péché, « parce que c’est une fête chrétienne ». Ces remarques lui ont valu une interdiction de prêcher par le Ministère marocain des Affaires islamiques.

L’Imam en question a souligné que les musulmans ne devraient célébrer que les fêtes islamiques, l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du ramadan, et l’Aïd al-Adha, la fête du sacrifice.

Bien que l’imam ait apparemment envoyé un message au ministère affirmant que son sermon était fondé sur des hadiths du prophète et des prêches de grands érudits religieux, le ministre des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, a insisté sur le fait qu’il était incompatible avec les principes marocains et islamiques, la tolérance et cohabitation entre les religions.

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La question de savoir s’il est interdit de célébrer le Nouvel An fait régulièrement l’objet de débats dans le monde musulman, en particulier à l’approche du réveillon du nouvel an.

Quelques jours avant le réveillon du Nouvel An, une controverse similaire a éclaté au Maroc.

Des marocains ont critiqué un propriétaire de boulangerie et l’ont qualifié de «extrémiste» pour avoir décidé de ne pas fabriquer ou vendre des gâteaux de Noël et du Nouvel An. Ajoutant à la controverse, la boulangerie, appelée « Rayhana », a écrit un post sur sa page Facebook : « Nous ne célébrons pas les fêtes chrétiennes. »

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