La Révolution du Roi et du peuple: Une page radieuse de l’histoire du Maroc illustrant la forte symbiose entre le peuple et le glorieux trône alaouite

Le peuple marocain célèbre, ce dimanche, le 64ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple du 20 août 1953, un tournant décisif dans la marche du Royaume vers l’indépendance qui a scellé l’union sacrée entre le peuple marocain et le glorieux trône alaouite.

Date majeure de l’histoire du Maroc, le 20 août 1953 perdure dans l’imaginaire marocain comme la preuve magistrale de l’harmonie parfaite entre un grand Roi, feu SM Mohammed V, et tout un peuple. Une symbiose illustrée par les sacrifices consentis de chaque côté, l’un par l’exil forcé, l’autre par la résistance pacifique et l’attachement indéfectible au trône alaouite, et ce, dans une même visée, libérer le Royaume du joug du colonialisme franco-espagnol.

Le 20 août 1953, les autorités coloniales, désemparées par la symbiose totale entre le peuple et le trône et la position héroïque de feu SM Mohammed V, ont escorté le Sultan, aux côtés de la Famille royale, à l’aéroport de Rabat Salé, pour un exil à Madagascar, croyant, ce faisant, éteindre la flamme de la résistance nationale.

Il n’en fut rien, puisque le départ forcé du Libérateur de la Nation n’a fait que galvaniser l’ardeur de l’action anticoloniale. En effet, la décision des forces coloniales a eu un effet inverse, suscitant une plus forte mobilisation du peuple marocain, qui s’est soulevé dans toutes les régions du pays pour défendre la grandeur du pays, protéger la souveraineté du Royaume et réclamer avec force le retour du symbole de l’unité de la Nation marocaine, feu SM Mohammed V.

Les Marocains mêlèrent ainsi leur protestation à celle du Sultan dans une sorte de résistance commune. Une résistance pacifique mais impressionnante émanant de la nation tout entière.

Au bout de 27 mois d’un long exil, les autorités coloniales françaises n’ont eu d’autre choix que de constater l’échec de leur entreprise et de s’avouer vaincues devant la résistance imperturbable des Marocains et leurs revendications de liberté.

C’est ainsi que, le 16 novembre 1955, le Sultan fit un retour triomphal dans son pays, apportant la bonne nouvelle de la fin du protectorat et de l’avènement de l’indépendance et de la liberté.

Cette épopée fut suivie par l’indépendance de certaines parties du territoire national, en l’occurrence la récupération de la région de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969, le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de feu SM Hassan II après l’organisation de la Marche verte en 1975 et la récupération de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979.

L’épopée glorieuse de la Révolution du Roi et du peuple du 20 août 1953 constitue en fait un cas d’école du patriotisme marocain authentique au service de la défense de l’unité nationale, territoriale et doctrinale, à la faveur de la communion étroite entre le Trône et le peuple qui a toujours constitué un rempart contre toutes les conspirations et un puissant levier pour relever tous les défis et satisfaire les aspirations des Marocains.

Cette épopée, qui se transmet de génération en génération, met en avant les valeurs nobles de la défense et de l’amour de la Nation, du sens de sacrifice et de la foi en la victoire du peuple. Elle offre également l’opportunité de mettre en avant l’engagement de tout un peuple à prendre part au processus d’édification du Maroc moderne et prospère et à faire face à toutes les manœuvres visant à porter atteinte à ses causes sacrées.

Ainsi, le Maroc poursuit aujourd’hui, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, sa marche de développement à travers une série de réformes dont la finalité est de projeter le pays dans la modernité, de consolider les piliers de la démocratie, de renforcer le processus de croissance durable, et de soutenir le rayonnement civilisationnel du Maroc, en tant que pays fortement attaché aux valeurs de la paix, de fraternité, de solidarité et de tolérance.

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