Sahara marocain: L’année 2017 porteuse d’un soutien consolidé et renouvelé au plan d’autonomie

 L’année 2017 a été marquée par un soutien consolidé et renouvelé au plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, aussi bien aux Nations Unies que dans les différents fora internationaux, sur fond d’une nouvelle méthodologie adoptée par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en vue d’un règlement politique négocié et mutuellement acceptable de ce différend régional, monté de toutes pièces par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. 

Dès le début de l’année, le retour du Royaume dans l’Union Africaine, sa famille institutionnelle, s’inscrit dans le cadre des efforts visant le renforcement de la stature du Maroc sur l’échiquier international, en tant que partenaire écouté et respecté.

L’élection à la tête de l’ONU du Portugais Antonio Guterres, un fin connaisseur de la région et du conflit autour du Sahara marocain, favorise cette nouvelle méthodologie dont il a annoncé les contours dans son premier rapport sur le Sahara au début du mois d’avril dernier, sonnant le glas, par la même occasion, aux tergiversations systématiques de l’Algérie et de sa création le polisario. Ces derniers se sentent déboussolés après la fin de mission de l’ancien envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross.

Cette élection a également eu le mérite de mettre fin à une malheureuse parenthèse illustrée notamment par la déclaration malavisée et dangereuse du prédécesseur de M. Guterres, qui avait mis à mal la notion de neutralité essentielle de l’Organisation mondiale, et failli glisser l’ensemble du processus politique dans l’inconnu.

Les prémices du changement sont arrivées en avril. La résolution du Conseil de sécurité renouvelant d’une année le mandat de la mission onusienne au Sahara (MINURSO) a consacré la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, et renouvelé le caractère « sérieux » et “crédible” des efforts déployés par le Royaume pour aller de l’avant dans le processus visant un règlement de la question.

Les membres du Conseil ont réitéré, à cette occasion, leur appel “aux parties et aux Etats du voisinage” à coopérer plus pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle, allusion faite à l’Algérie qui se réfugie derrière son prétendu statut d’observateur qui ne convainc plus personne, tout en instrumentalisant et en soutenant, en sous main, une entité séparatiste dénuée de toute légitimité.

Cette réalité, aujourd’hui un secret de polichinelle dans les instances internationales et ailleurs, a été démasquée et encore une fois décriée lors du débat général de la Quatrième commission de l’ONU, tenue en octobre. Durant ce rendez-vous annuel, qui regroupe des experts internationaux et des connaisseurs du dossier, les intervenants ont pointé du doigt l’attitude “obstructionniste” du régime algérien et sa mainmise sidérante sur le polisario, qu’il maintient sous perfusion depuis des décennies.

Un état de fait résumé par l’Ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui a souligné devant cette instance onusienne que “l’Algérie est la principale responsable de l’inanité des efforts de paix entrepris jusqu’à maintenant”. 

Face aux tergiversations de l’Algérie, les efforts du Maroc pour sortir le dossier du Sahara de son marasme, à la faveur du plan d’autonomie, ont été salués tant par les pétitionnaires que par les diplomates intervenant au nom de leurs pays ou de groupes de pays au sein de l’ONU.

La session 2017 de la quatrième commission a enregistré un soutien, on ne peut plus fort et sans ambages, à la position du Maroc. De l’Afrique à l’Amérique latine, en passant par l’Europe et l’Asie, les intervenants ont soutenu le plan d’autonomie, qui porte en lui le cadre d’une solution politique au différend, et les promesses réelles d’un développement soutenu des Provinces du sud du Royaume.

Dans ce même esprit de soutien sans équivoque à la marocanité du Sahara, les interventions éloquentes et argumentées des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont mis en avant un appui renouvelé à l’initiative marocaine “constructive”, et réitéré leur refus de “tout acte portant atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc et à sa souveraineté”.

Il convient aussi de noter la nomination, à la mi-août, de l’ancien président allemand, et ex-Directeur général du Fonds monétaire international, Horst Kohler, au poste d’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.

M. Kohler succède à Christopher Ross, dont la gestion du dossier a été marquée par son flagrant parti pris qui a mené le dossier à l’impasse totale.

Face à cet état des lieux, force est de constater que le dossier du Sahara marocain bénéficie de l’adhésion explicite, forte et renouvelée de la communauté internationale à la pertinence du plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, sur fond du constat sur le terrain de la marche de développement tous azimuts que connaît cette partie du Royaume.

-Par Aziz Rami-. 

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