Sahara : Pourquoi le Maroc quitte la réunion préparatoire de la TICAD et dénonce l’attitude complaisante du Japon

A la réunion préparatoire de la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique), qui se tient à Tokyo, une mini crise s’annoncerait-elle ? Rien n’aura donc changé malgré les engagements pris l’année dernière à Maputo par le Japon (Mozambique) pour ce qui est des provocations du polisario.

Une source bien informée du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale nous rappelle que toutes les actions menées par le Japon n’ont pas pu préserver le format consacré de la TICAD, ni être en phase avec la légalité internationale pour être en cohérence et faire respecter la position nationale du Japon concernant la question du Sahara marocain.

La réunion préparatoire qui se déroule au Japon a vu samedi le représentant du polisario assis derrière la place réservée à l’Union africaine, sans foi ni loi, ce qui n’est pas de nature à préserver la régularité des préparatifs du futur Sommet de la TICAD.

Les autorités japonaises n’ont pas tenu compte de tous les engagements pris à l’égard du Maroc, notamment à l’occasion de la rencontre entre les deux Ministres des Affaires Etrangères à New-York en marge de la 73ème session de l’Assemblée Générale des Nations unies. On souligne, selon la même source, que la délégation marocaine ne saurait tolérer l’hésitation dont a fait preuve le Japon qui constitue un précédent avec les autres processus de partenariat menés par des pays partenaires soucieux de préserver la légalité internationale et leurs relations bilatérales avec le Maroc.

La délégation marocaine qui n’a pas souhaité reproduire le précédent et la situation regrettable qui a prévalu à Maputo, en agissant calmement afin de privilégier l’unité et les intérêts de l’Afrique, ne peut accepter une violation des fondamentaux historiques et des acquis de la TICAD depuis sa création en 1993. Le Maroc, rappelle-t-on,  s’attend à ce que le Japon rectifie les dérapages enregistrés afin de se conformer désormais à la légalité internationale dans l’intérêt des relations bilatérales.

Conformèrent aux décisions prises à l’occasion du Sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu à Nouakchott en juillet 2018, la question du Sahara marocain ne doit être traitée que par la Troïka instituée lors du Sommet de l’UA et pas dans un autre cadre.

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