Sécurité maghrébine : le nouveau livre d’Anouar Malek alerte sur des alliances troublantes
À l’occasion d’une conférence organisée le samedi 31 mai 2025 à Rabat par le Front des forces démocratiques (FFD), l’écrivain et journaliste algérien Anouar Malek a présenté son nouvel ouvrage intitulé « Polisario-Iran : les secrets du terrorisme de Téhéran à Tindouf ». Ce livre, dont la parution est prévue prochainement en plusieurs langues, met en lumière une série de connexions entre le mouvement séparatiste du polisario et divers acteurs affiliés à la République islamique d’Iran, ainsi que des proxys de celle-ci.
À Rabat, l’écrivain-journaliste algérien Anouar Malek a dévoilé son nouvel ouvrage, révélant les liens croissants entre le polisario et des réseaux iraniens. S’appuyant sur des sources sensibles, il alerte sur les risques d’un basculement sécuritaire dans la région, tout en appelant à une lecture stratégique des dynamiques géopolitiques au Maghreb et au Sahel.
L’auteur évoque également des visites prolongées de responsables du Hezbollah et d’officiers de la force Al-Qods dans les camps de Tindouf, qu’il interprète comme des efforts coordonnés d’influence religieuse et politique de la part de l’Iran dans la région maghrébine. À ses yeux, le polisario ne se limite plus à une revendication politique, mais se positionne comme un vecteur de projection d’influence régionale au service d’intérêts extra-africains.
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Anouar Malek signale par ailleurs des séjours de cadres du polisario au Sud-Liban, où ils auraient bénéficié de formations dans divers domaines liés à la guerre asymétrique, à la tactique non conventionnelle, ainsi qu’à des techniques de sabotage. Ces révélations nourrissent des inquiétudes quant à une possible militarisation accrue des camps de Tindouf et à leur transformation en relais d’influence stratégique.
Le livre aborde aussi la dimension sécuritaire sous un angle plus large, en évoquant l’implication supposée du polisario dans des circuits de trafic d’armes dans la région sahélo-saharienne. Selon l’auteur, certaines cargaisons issues de soutiens extérieurs seraient redirigées vers des groupes opérant dans des zones en crise, aggravant les dynamiques d’instabilité déjà existantes.
