La Société ivoirienne de banque, filiale d’Attijariwafa Bank, termine 2016 à la quatrième place du BRVM 10

La Société ivoirienne de banque, contrôlée par le groupe Attijariwafa Bank, vit  actuellement de beaux jours et promet de belles choses pour le futur. La preuve : son action, arrivée sur la cote le 27 octobre dernier, s’est illustrée de manière spectaculaire sur la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan  (BRVM). Moins de trois mois après son entrée à la BRVM, elle occupe désormais la quatrième place sur l’indice BRVM 10.

Très attendue, la Société ivoirienne de banque (SIB) a bénéficié d’un engouement particulier sur le marché financier ouest-africain. Depuis son introduction (le 27 octobre 2016), elle a suscité un intérêt particulier des investisseurs. La valeur de son action, qui a fait l’objet de transactions pour un volume global de 193 665 titres, a progressé de 58,7% entre son introduction et la fin de l’année 2016. Son pic de titres échangés de 39 975 a été atteint le 10 novembre dernier, alors que sa valeur avait atteint la veille, son plus haut jusqu’ici (26 815 FCFA ; plus de 40 euros).

Ces performances spectaculaires lui ont valu l’intégration  de cet indice d’élite de la BRVM qui regroupe, trimestriellement, les titres les plus liquides du marché financier commun aux pays membres de l’UEMOA. La SIB concurrence, donc, les plus grandes capitalisations de ladite zone comme Ecobank Transnational Incorporated (ETI) qui domine le BRVM 10 (quoique la valeur de son action a terminé sur une perte annuelle de 47,9%), Sonatel (filiale d’Orange au Sénégal) qui occupe la deuxième place (qui demeure la plus grosse capitalisation boursière de ce marché) ou encore sa concurrente sur le marché ouest-africain qui n’est autre que la filiale de Maroc Telecom Onatel qui occupe la troisième place. L’élan pris par la SIB est loin d’être freiné. Tout au contraire, son action devrait continuer d’attirer les investisseurs, même s’il n’est pas certain qu’elle continuera de gravir les marches du podium étant donné la faible largeur de son flottant en bourse. Bien qu’elle ait entamé l’actuel exercice sur une légère baisse de 1,28% (le 2 janvier 2017), ses performances antérieures devraient lui valoir d’attirer plus d’investisseurs en quête de dividendes. Son résultat net affiché au 30 septembre 2016 a été de 12,9 milliards de FCFA, en hausse de 16,9% comparé à celui de la même période en 2015.

A rappeler que l’introduction en bourse de la SIB sur cette bourse commune de  8 pays de l’Afrique de l’Ouest (  Bénin. Burkina FasoGuinée-BissauCôte d’IvoireMaliNigerSénégal et Togo), intervient  dans le cadre d’un désengagement de l’Etat ivoirien, entamé il y a plus d’un an, avec la cession de 39 % de l’établissement bancaire à Attijariwafa Bank qui détient actuellement 51% et qui, à terme, devrait conserver 75 % de la SIB, pour un flottant en Bourse de 20 %, le reliquat (5 %) restera aux mains de l’Etat ivoirien.

 

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