Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le Maroc marque des points à Ouaga

Par : Ilyass Janati

-Quelque 400 attentats commis en Afrique de l’Ouest durant les cinq derniers mois

-39.000 attentats perpétrés par Boko Haram et plus de 2 millions de personnes déplacées de leurs régions durant la dernière décennie

L’efficacité de la démarche sécuritaire du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent n’est plus à démontrer. Le Maroc jouit d’un respect inégalable par tous les pays, organisations et acteurs engagés dans le combat au quotidien contre la nébuleuse terroriste et le crime organisé. Les seuls mots d’ordre dans la stratégie du Royaume sont : la proactivité, la célérité, l’efficacité et la fermeté, le tout dans une dimension « humaine ».

La participation distinguée du Royaume au Sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu samedi 14 septembre dans la capitale burkinabè, Ouagadougou en est une autre belle preuve. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a été officiellement convié à ce Sommet, en tant qu’invité d’honneur, par le président du Niger, également président en exercice de l’organisation ouest- africaine Mohammadou Issoufou.

Ce n’est pas donc un hasard ou un simple geste de courtoisie que le Maroc soit invité officiellement à ce conclave. Le savoir- faire du Maroc dans le domaine sécuritaire fait parler de lui, d’autant plus que le Royaume est un acteur incontournable dans la stabilisation de la région sahélo- saharienne et dans la préservation de la paix et de la sécurité au niveau du Continent comme à l’échelle planétaire.

Pour répondre favorablement à cette invitation, le Souverain s’est fait représenté par une délégation de haut niveau composée du ministre des affaires étrangères et de la coopération (MAECI), Nasser Bourita, et M. Mohamed Yassine Mansouri, patron de la Direction Générale des Etudes et Documentations (DGED).

+L’obsession algérienne d’un leadership sécuritaire dans la région tombée en disgrâce :

Grand Absent de cette réunion dans la capitale burkinabè a été l’Algérie, pays obsédé par se désir effréné de se présenter comme ‘’Le superman’’ ayant, unilatéralement, la responsabilité de sécuriser la sous- région, et de lutter contre un fléau qui pourtant se veut « international ».

L’absence de l’Algérie de ce Sommet a été fort attendue, sachant que ce pays adopte une stratégie des plus archaïques dans le domaine sécuritaire, concoctée par une armée et des services de renseignements emportés par un égocentrisme maladif, et se ventant comme étant « le gendarme » le plus indispensable dans la région sahélo- saharienne.

Sauf, que les pays de l’Afrique de l’Ouest ont bien compris le jeu macabre du voisin de l’Est, qui ne semble plus convaincre toute une communauté ouest- africaine quasi- quotidiennement « endeuillée », par des attaques terroristes aveugles prenant pour cibles citoyens et forces de sécurité.

Comment peut-on se vanter d’être acteur majeur dans la guerre contre le terrorisme, alors que la grande majorité des groupes terroristes dans la région sahélo- saharienne disposent d’une base- arrière sur le Sol algérien ? Comment peut-on convaincre de la bonne intention si ces groupes se trouvent financés par les services secrets algériens dans une tentative d’externationalisation de la crise ?

Comment ose-t-on continuer à jeter de « la poudre aux yeux » alors qu’Alger continue d’assurer la protection de terroristes de renommée, à l’image d’Iyad Ag Ghali qui ne cesse de se balader paisiblement dans la zone frontalière algéro- malienne avec la complicité avérée des services sécuritaires algériens ?

Enfin, comment peut-on continuer à jouir de toute la confiance et le respect requis, si la communauté internationale continue de reconnaitre la justesse, le sérieux et la crédibilité de l’initiative marocaine, alors que l’Algérie, maitresse de la rancune, qui prétend être éprise de justice et d’équité, continue de planter les graine de la haine et de la division, en soutenant une bande de milices séparatistes et de bandes criminelles rassemblés au sein d’une entité fantoche le « polisario » ?.

La position des pays de l’Afrique de l’Ouest semble claire et s’est précisée davantage lors de ce Sommet. Dans la nouvelle approche de la CEDEAO et sa stratégie de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, il ne faut plus compter sur Alger, acteur principal de toutes les tensions et de toute l’instabilité qui frappe la région sahélo- saharienne.

+ L’approche Marocaine en matière de lute contre le terrorisme, une initiative à louer :  

Dans une rencontre avec la presse, le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita a déclaré que les pays de la CEDEAO doivent prendre le leadership dans la lutte contre le terrorisme.

« Depuis le déclenchement des évènements du Mali, la position du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a été claire. C’est à la CEDEAO de prendre en charge ce dossier. C’est à cette organisation sous régionale qu’il incombe d’agir dans son espace, loin des tiraillements, des petits calculs et des intérêts égoïstes », explique-t-il, notant que le Maroc ‘’ne pourrait qu’accompagner les efforts consentis par les pays de la CEDEAO afin de reprendre le leadership dans la lutte contre le phénomène terroriste ».

S’attardant sur la situation sécuritaire dans la région, le ministre a fait savoir que durant les cinq premiers mois de l’année en cours, près de 400 attentats terroristes ont été commis en Afrique de l’Ouest, ajoutant que « Boko Haram » a perpétré, lors de la dernière décennie, 39.000 attentats et déplacé 2 millions de personnes de leurs régions.

Selon le ministre, « la participation du Maroc aux travaux de cette conférence n’est pas du tout surprenante au vu des relations exceptionnelles liant le Maroc à la région ouest-africaine », soulignant que le Royaume s’est engagé depuis bien longtemps dans les efforts des pays de la région pour endiguer le terrorisme.

La présence marocaine à ce sommet, a poursuivi M. Bourita, a été également l’occasion de mettre en avant les efforts accomplis par le Maroc pour soutenir les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme, dans le cadre d’une approche holistique. « Le rôle des appareils sécuritaires marocains est reconnu sur les plans régional et international. Le Maroc a toujours partagé son expérience et son expertise avec les pays ouest-africains en matière sécuritaire », a soutenu M. Bourita.

Dans le domaine militaire, le Royaume forme des centaines de militaires issus de cette région et participe également, à travers l’envoi d’officiers des Forces Armées Royales (FAR) dans ces pays, à la formation des militaires des pays de la CEDEAO et de la Mauritanie, a-t-il relevé.

Dans le domaine économique, l’Action Royale a toujours été orientée vers la lutte contre la précarité et en faveur de projets qui ont un impact social et direct sur la population, a-t-il précisé, estimant que « la lutte contre le terrorisme sous-tend une guerre contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion ».

« On peut gagner la bataille militaire contre le terrorisme, mais si on ne s’attaque pas aux idées terroristes et à la radicalisation des esprits, on aura toujours à faire face à une régénération de ce phénomène, d’où l’importance accordée par le Souverain à la formation des imams africains ».

A cet égard, l’Institut Mohammed VI de formation des imams mourchidines et mourchidates compte aujourd’hui plus de 1000 étudiants qui y poursuivent leurs cursus de formation, dont 93 pc appartiennent à la région de la CEDEAO, plus le Tchad, a-t-il noté.

« Ça montre à quel point, pour le Souverain, le traitement de la problématique du terrorisme dans la région doit être global, incluant les volets sécuritaire, militaire, économique, mais également la question de la radicalisation », a-t-il indiqué.

Pour Bourita, la CEDEAO a un rôle important à jouer en matière de gestion de la problématique sécuritaire du Sahel. « La CEDEAO est l’espace le mieux adapté pour gérer une approche structurée et mutualisée de la problématique sécuritaire du Sahel », a-t-il dit.

Plaidant pour que ce Sommet soit le début d’une véritable « remobilisation » au sein et autour de la CEDEAO, le ministre a relevé que les efforts déployés dans la région en matière de lutte contre le terrorisme sont « substantiels » bien que les réalisations restent « parcellaires ».

« La recette miracle contre le terrorisme reste à trouver. Mais, les bonnes pratiques existent déjà », a poursuivi M. Bourita, en passant en revue l’expérience du Royaume en la matière.

Tout en rappelant que le Maroc a été, lui aussi, touché par le fléau du terrorisme, il a assuré que le Royaume est animé par une véritable démarche de coopération et un authentique esprit de partage.

Revenant sur l’expérience du Royaume, le ministre a relevé que l’approche marocaine repose sur « une vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dès l’entame de Son règne: coopérative et humaine ».

Coopérative, car le Maroc a été pionnier dans la détection de la menace terroriste dans la région du Sahel et du Sahara, a-t-il expliqué, en citant à cet égard un extrait du Discours du Trône de 2014 dans lequel le Souverain avait appelé à « une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs ».

L’approche humaine est articulée, quant à elle, autour d’un triptyque indissociable: sécurité, développement humain et formation, a poursuivi M. Bourita, pour qui « la dimension sécuritaire est nécessaire, bien qu’insuffisante à elle seule ». Le développement humain est la clé de la durabilité de l’action contre le terrorisme.

« Assécher le terreau du terrorisme, commence par assécher les affluents qui irriguent : précarité, chômage, déficit éducatif … Créer de la richesse, c’est appauvrir le terrorisme et le priver de ses arguments les plus accrocheurs », a affirmé M. Bourita.

Face aux défis de la lutte contre le terrorisme, Bourita a indiqué que le Maroc répondra présent à chaque fois que son soutien est utile, notamment en matière de formation des forces de sécurité, d’échange de renseignement et de formation des prédicateurs.  Le Royaume n’a jamais hésité à partager son expérience, avec les pays alliés, frères et amis, a-t-il rappelé, en affichant la disposition du Maroc à apporter son soutien à la mise en place du Collège de Défense du G5 Sahel à Nouakchott.

Ce sommet, qui tombe à point nommé, répond à des attentes concordantes pour une action durable, volontariste et concrète, de même qu’il marque une inflexion dans le traitement de la problématique terroriste dans notre région, a-t-il ajouté.

Il a, en revanche, souligné que ces atouts font de cette région une cible de choix pour les mouvements terroristes, comme en témoignent les 393 attaques terroristes perpétrées en Afrique de l’Ouest en 2019, contre 109 en Afrique de l’Est et 74 en Afrique Centrale.

Ce diagnostic « placide de la réalité glaçante » des dynamiques terroristes doit interpeller sur sa progression alarmante, mais aussi sur ses causes profondes, qu’elles soient politiques, économiques, sociales ou, on doit le reconnaître aussi, environnementales, a conclu M.Bourita.

+ La CEDEAO et l’obligation de consolider le leadership sécuritaire dans la région ouest- africaine

En dehors des 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet d’Ouagadougou a connu la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région. Ont répondu présents à ce conclave, le Maroc, le Cameroun qui se trouve touché par Boko Haram tout comme le Nigéria, le Niger, outre la Mauritanie et le Tchad.

Qu’en est-il du G5- Sahel, cette organisation dédiée à la lutte contre le terrorisme et à la coordination des actions de développement  dans ce schéma de lutte contre le terrorisme ?

Le G5- Sahel compte le Burkina Faso, pays de plus en plus dans le viseur des terroristes, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Dans cet environnement sécuritaire de plus en plus fragile, les pays du G5 Sahel n’ont plus le choix que de coopérer avec la CEDEAO au plan de l’échange de renseignements et de partage des informations.

A noter que ces cinq pays à, pris collectivement, s’étalent sur un territoire de plus de 5 millions de km2. Autre problématique étant la porosité des frontières, et l’existence de fortes concentrations humaines dans des zones dépourvues de tout pouvoir étatique.

Ainsi, « le G5 est loin d’être mort. Le soutien de la CEDEAO au G5 Sahel et à la Force mixte du bassin du lac Tchad » a été renouvelé lors du Sommet de Ouaga, alors que plusieurs analystes estimaient que ce Sommet va annoncer l’enterrement définitif du G5- Sahel.

« Dans l’immédiat, ce sont les forces du G5 Sahel et du bassin du lac Tchad qui sont sur le terrain », a insisté le président Issoufou alors que le communiqué final évoque le « leadership de la CEDEAO » et le recours à la force en attente de la Communauté ouest africaine.

Face à cette réalité, les pays de la CEDEAO ne cesse d’applaudir l’approche sécuritaire marocaine, une démarche holistique et multidimensionnelle où, le sécuritaire, l’économique, le social et le religieux en sont les principaux piliers. Les actions militaires en matière de lutte contre le terrorisme sont nécessaires, certes, mais insuffisantes. La lutte contre la pauvreté et la précarité, la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre le discours obscurantiste, sont désormais, indispensables.

Le président du Niger, Issoufou Mahamadou a appelé, samedi à Ouagadougou, à la mise en place d’une coordination efficace entre les différents acteurs engagés dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Il a aussi plaidé pour la mise en place d’un nouveau concept d’opération afin de couvrir des territoires plus larges et d’engager des opérations permanentes à la mesure des nouveaux moyens qui sont mis à disposition.

« Force est d’admettre que les terroristes font preuve d’une résilience étonnante : leur menace se fait de plus en plus persistante et inquiétante et s’étend dans l’espace », a alerté le chef de l’Etat du Niger, estimant qu’il sied de tarir les sources de financement du terrorisme à travers l’engagement de tous les Etats et à lutter contre les trafics de tous genres, notamment le trafic de drogue.

Il a également indiqué l’urgence de renforcer la solidarité au niveau de tous les Etats afin de créer les conditions d’une traque plus efficace y compris en favorisant l’extradition et le jugement des terroristes. « La menace des organisations terroristes et criminelles a ainsi pris une dimension stratégique car elle vise ni plus ni moins la remise en cause de l’existence de nos Etats dans leurs territoires et formes actuels », a-t-il dit.

Le président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, a souligné dans son discours que depuis la crise libyenne, la région est confrontée à un fléau d’une ampleur inégalée, celui du terrorisme et de l’extrémisme violent, estimant que face à cette situation dramatique et inquiétante, le présent sommet extraordinaire est l’occasion de réaffirmer l’engagement de la CEDEAO à lutter collectivement pour éliminer de notre région ce phénomène qui ne connait pas de frontière.

Pour M. Brou, une contribution interne conséquente provenant des pays membres et des institutions et agences de la CEDEAO serait « une claire indication de la fermeté de notre détermination dans cette lutte ».

+ Principales conclusions du Sommet d’Ouaga sur le terrorisme :

La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a souligné l’impérieuse nécessité pour ce groupement d’assurer le leadership de la lutte contre le terrorisme dans la région et de coordonner les multiples initiatives multinationales de lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

La Conférence a, en outre, réaffirmé le principe du respect de l’intangibilité et de l’intégrité territoriale des Etats, conformément aux fondements de l’Union Africaine, tout en lançant un appel à tous les Etats de ne pas accepter que les terroristes utilisent leur territoire comme sanctuaire ou base de repli.

Le communiqué final relève que la Conférence dit « apporter son plein soutien à l’exercice de la souveraineté de la République du Mali sur l’ensemble de son territoire », réaffirmant que la région de Kidal est « partie intégrante du territoire malien ».

« Elle exige le respect scrupuleux des symboles de l’Etat malien, le retour des démembrements de l’Etat, y compris les Forces Armées reconstituées et de l’Administration dans toute la Région de Kidal et encourage les initiatives nationales tendant à stabiliser la situation ».

Par ailleurs, la Conférence a appelé le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en relation avec l’Union Africaine, à une résolution urgente de la crise libyenne, « véritable foyer d’alimentation du terrorisme dans le Sahel », demandant notamment la nomination d’un Représentant Conjoint de l’Union Africaine et des Nations Unies pour la Libye.

Le Sommet de Ouaga a été l’occasion pour les dirigeants de la CEDEAO de promettre la mobilisation d’un milliard de dollars sur quatre ans pour lutter contre le jihadisme dans la région.

« Les débats nous ont permis d’adopter des décisions très fortes (…). La conférence (élargie au Tchad et à la Mauritanie) a adopté un plan d’action et de mobilisation de ressources à hauteur d’un milliard de dollars pour la lutte contre le terrorisme », a révélé Mahamadou Issoufou à la clôture du sommet.

Ce plan ainsi que le budget (faisant appel uniquement à des ressources internes), seront présentés en décembre lors du prochain Sommet de la CEDEAO à Abuja. Le montant sera alloué pour » renforcer les capacités opérationnelles » des armées nationales ainsi que des forces conjointes » comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du bassin du lac Tchad.

Le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a alerté, quant à lui, sur l’insuffisance de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) (13.000 éléments) ainsi que du G5-Sahel. « Nous devons trouver des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces’’, avait-il estimé.

Dans les conclusions du Sommet, la CEDEAO réclame d’ailleurs aux Nations unies « un mandat plus offensif de la MINUSMA », mandat qui « puisse permettre de lutter contre le terrorisme ».

On note aussi la responsabilité de la communauté internationale et son devoir vis-à-vis du Sahel. Celle-ci a été à l’origine de la crise libyenne. « La communauté internationale ne peut détourner le regard et doit assumer ses responsabilités. »

La CEDEAO compte aussi solliciter l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) pour que les dépenses sécuritaires soient « considérées comme des investissements », et solliciter les bailleurs de fonds occidentaux et arabes à mieux lutter contre le terrorisme.

Une batterie de mesures, certes, nécessaires et porteuses d’espoir pour les populations de la zone, mais faut-il encore que les pays de la région soient en mesure de dépasser les rivalités, d’unir leurs voix et leurs énergies, et de prioriser les intérêts régionaux sur ceux nationaux notamment, face à un ennemi invisible qui dispose de tous les outils pour se répandre à un plus large spectre.

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