Soudan: reprise du contrôle de l’Etat-major de sécurité par l’armée

Les forces armées ont repris le contrôle de tous les quartiers généraux de l’Etat-major d’opérations du Service des renseignements, saisis, la veille, par une force de sécurité rebelle, a annoncé mercredi, le président du Conseil souverain du Soudan.

« Tous les quartiers généraux de l’Etat-major d’opérations du Service des renseignements sont sous le contrôle des forces armées », a déclaré M.Abdel Fattah al-Burhan lors d’une conférence de presse.

L’État soudanais, avec toutes ses composantes des forces armées, les forces régulières, les forces et les conseils souverain et des ministres et les forces de déclaration de liberté et de changement, sont ensemble contre cette conspiration planifiée contre la révolution de la nation soudanaise » a-t-il poursuivi.

M. al-Burhan, qui était accompagné du Premier ministre Abdullah Hamdok et de plusieurs dirigeants politiques, a assuré que « les forces armées, avec toutes leurs composantes, ont confronté toutes les tentatives pour déstabiliser la sécurité et la stabilité et contrecarrer la révolution », ajoutant que « nous avons promis de protéger cette révolution, de protéger ce changement et de protéger la transition ».

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« Les forces armées ne permettront aucun putsch contre la légitimité révolutionnaire » a-t-il souligné, précisant que « les choses sont devenues normales, l’espace aérien est ouvert et les citoyens doivent vivre leur vie normale ».

Pour sa part, le Premier ministre a félicité les forces armées et leur soutien rapide à leur grand travail pour tuer cette sédition, ajoutant que « nous faisons confiance à ces forces et à leurs capacités, et nous insistons sur le partenariat solide entre la composante civile et militaire pour offrir une expérience solide ».

Deux soldats soudanais ont été tués et quatre autres blessés lors de l’assaut des forces gouvernementales contre deux bases des services de sécurité où une « rébellion » a éclaté contre un plan de restructuration, selon le chef d’état-major, Osmane Mohamed al-Hassan.

« Deux soldats ont perdu la vie et quatre autres, dont deux officiers, ont été blessés », a-t-il déclaré à des journalistes.

Des tirs ont eu lieu mardi sur deux bases de la région de Khartoum hébergeant l’ex-Service national de renseignement et de sécurité soudanais (NISS), qui a joué un rôle de premier plan dans la répression du mouvement de contestation déclenché en décembre 2018 et ayant mené, en avril, à la destitution par l’armée d’Omar el-Béchir.

En soirée, les troupes des Forces de soutien rapide (paramilitaires, RSF) ont pris d’assaut les bases au milieu de tirs intenses.

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