Soulalyates ou quand Forbidden stories nous fait prendre des vessies pour des lanternes

Par Hassan Alaoui

Encore une fois, comme si leurs forfaitures passées ne leur servaient pas de leçon, les milices de Forbidden stories, faute de sujets, s’attaquent au Maroc et croient instrumentaliser le sujet des Terres collectives, les soulaliyates

Dans sa pathétique campagne multiforme menée contre le Maroc, le « groupe » scélérat Forbidden Stories vient de se fendre d’une pseudo enquête en vue sur une non moins prétendue spoliation des terres collectives, les soulalyates. Lesquelles seraient arrachées à des propriétaires vulnérables. Dès lors, nous sommes interpellés immédiatement pour deux raisons : la première est pourquoi ce groupe de mercenaires s’intéresse-t-il à un sujet qui relève strictement de la législation marocaine, n’intéresse que les Marocains, concerne la vie intérieure du Maroc et, faut-il le souligner de nouveau, constitue un « vieux sujet débattu dans tous les sens » dans une sérénité à toute épreuve depuis des lustres, engageant l’Etat, les collectivités locales, les associations et bien entendu les citoyens ?

Pourquoi un tel sujet particulier aujourd’hui ? A quel agenda obéit donc le prescripteur de cette prétendue enquête ? Si ce n’est pour s’attaquer au Maroc et à ses institutions. Le choix du moment de cette publication n’est pas fortuit, il traduit une volonté délibérée de s’inscrire dans l’esprit – le mauvais esprit- d’une crise dont l’aggravation va sans cesse croissant entre le Royaume du Maroc et la France. Depuis l’affaire Pegasus, que notre pays a dénoncé avec force arguments, en la portant notamment devant la justice française et en confondant ses manipulateurs, Forbidden stories n’a de cesse de nous gaver de révélations qui n’ont de révélateur que le nom, se révélant en fin de compte des tuyaux crevés, s’épuisant surtout à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Les mêmes, une passion triste accrochée comme un colifichet,  qui se font un pathétique exercice d’attaquer le Maroc en déversant leur haine à tout bout de champ, faisant feu de tout bois contre ses institutions, exhument à présent le sujet des terres collectives, « soulalyates » sur lequel un certain Omar Radi a cru se pencher en mars 2022 pour le compte de journaux hostiles, notamment algériens, non sans s’attirer les foudres de la justice. Le pseudo reportage que le folliculaire Omar Radi entendait publier n’a jamais été autre chose qu’un tissu de racolages et de faits mensongers propres à alimenter un procès en sorcellerie contre le Maroc et ses institutions. Un véritable scénario de dénonciation et de fabulation dégonflé comme une  baudruche. Omar Radi n’a répondu ni des fausses informations colportées, ni des griefs qui lui sont faits de collaboration avec des services de renseignements étrangers, ni du viol pour lequel il a été condamné et encore moins de celui de manquer à la simple vigilance déontologique. Tout concourt donc à susciter chez lui non seulement une scrupuleuse suspicion, mais de concevoir en effet qu’il est victime de manipulations avérées. Quand bien même Forbidden Stories se mettrait-il à le défendre, à reprendre à son compte des bidonnages du genre « terres spoliées », bien des mois après, c’est tout simplement la preuve éclatante d’un acharnement contre le Maroc qui est aujourd’hui confronté à des campagnes inqualifiables, notamment du côté de la France officielle.

Est-ce à dire que Forbidden Stories n’a plus rien à se mettre sous la dent pour alimenter ses spécieuses campagnes contre le Maroc ? Hier c’était Pegasus et les prétendues violations des droits de l’Homme, aujourd’hui ce sont les avanies accusatrices de la réforme des terres collectives, soufflées à coup sûr par les mêmes. On feint d’occulter voire d’oublier que cette réforme, à finalité noble, vise entre autres à engendrer un développement durable efficient au niveau territorial par la participation active du capital marocain, à l’opposé évidemment des pratiques d’antan de la France coloniale qui exerçait une véritable hégémonie en ce domaine. Sans doute convient-il de souligner que le problème des terres collectives est ni plus ni moins un héritage du protectorat français qui a, 44 ans durant, exploité à sa guise les terres tribales du Royaume du Maroc.

On serait tenté de renvoyer la balle aux organes affiliés à Forbidden stories pour leur rappeler les multiples scandales immobiliers dont la France s’était illustrée, notamment celui de la Garantie foncière dans les années soixante ; le scandale Apollonia, véritable révélateur d’une grande escroquerie et j’en passe. La réforme des terres collectives respire la transparence la plus limpide, elle est l’aboutissement d’une vision moderne et démocratique, consensuelle et s’inscrit surtout dans la volonté de l’Etat d’agir dans la légalité et la totale transparence. Ni Forbidden stories, ni ses relais marocains et les faux nez qui jouent aux opposants, cachés derrière leur piteux halo, n’y changeraient rien.

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