Syrie : Macron extrêmement préoccupé par l’escalade de violence sur Idlib

Le président français Emmanuel Macron a exprimé, mardi, son «extrême préoccupation» face à l’escalade de violence dans la région d’Idlib, en Syrie, déplorant la mort de nombreux civils ces derniers jours dans «les frappes du régime et de ses alliés, y compris sur des hôpitaux».

«La situation humanitaire en Syrie est critique et aucune option militaire n’est acceptable», a souligné le chef de l’Etat français dans un tweet.

«Nous demandons l’arrêt des violences et soutenons l’ONU en faveur d’une nécessaire solution politique», a-t-il affirmé.

Depuis septembre 2018, Idlib fait l’objet d’un accord négocié par Moscou et Ankara, prévoyant la mise en place d’une «zone démilitarisée». Cet accord a permis d’éviter une offensive d’envergure de l’armée syrienne, mais le régime a continué d’y mener des frappes, devenues plus régulières depuis février.

→ Lire aussi : La France renforce son soutien humanitaire aux camps des déplacés dans le nord-est syrien

La même préoccupation a été exprimée, lundi, par l’ONU qui a également déploré, par la voix de Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général, les attaques ayant visé des établissements de santé et des hôpitaux.

«Nous continuons d’appeler toutes les parties au conflit à assurer la protection des civils, et en particulier à éviter la destruction d’hôpitaux et d’autres infrastructures civiles, conformément à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme», a affirmé Dujarric.

Selon l’ONU, plus de 300 civils auraient perdu la vie suite aux hostilités dans le nord-ouest de la Syrie au cours des trois derniers mois, dont 60 uniquement en avril. Ces hostilités accrues provoquent des déplacements à grande échelle de populations dans le nord de Hama et le sud d’Idlib.

Déclenché en 2011 par la répression de manifestations, le conflit en Syrie a fait jusqu’ici plus de 370.000 morts.

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