Syrie: plus de 235.000 personnes déplacées à cause des combats dans le nord-ouest

Plus de 235.000 Syriens ont été déplacés en moins de deux semaines à cause de l’exacerbation des combats dans la province d’Idleb (nord-ouest), a indiqué vendredi l’ONU.

Depuis le 16 décembre, les forces du régime ont intensifié leurs bombardements dans la région d’Idleb et de violents combats au sol les opposent aux extrémistes et rebelles, malgré un cessez-le-feu annoncé en août.

Ces déplacements massifs, recensés entre le 12 et le 25 décembre, ont surtout concerné la ville-clé de Maaret al-Noomane et ses environs, « quasiment vidée » de ses habitants, a ajouté l’ONU dans un communiqué.

→ Lire aussi : Syrie : l’ONU “profondément préoccupée” par la sécurité de plus de 3 millions de civils à Idleb

La plupart de ces déplacés ont fui vers le nord pour rejoindre les villes d’Ariha, Saraqeb et Idleb, ou des camps de déplacés déjà surpeuplés le long de la frontière avec la Turquie, et certains se rendent dans des zones contrôlées par des rebelles pro-Ankara au nord d’Alep, a précisé l’ONU.

Certaines personnes qui avaient quitté Maaret al-Noomane pour Saraqeb « fuient de nouveau plus au nord, anticipant une intensification des combats » dans cette zone, selon la même source.

Près de trois millions de personnes vivent dans la région d’Idleb, composée d’une grande partie de la province du même nom et de segments des provinces voisines d’Alep et de Lattaquié. Elle est dominée par les extrémistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS).

Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par Damas, a fait plus de 370.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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