Le taux d’accès à l’eau potable au milieu rural devra atteindre 96,5 pc à fin 2017

Le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural devra atteindre 96,5 pc à fin 2017, grâce au volume d’investissement mobilisé, qui dépasse 1 MMDH chaque année, a affirmé, mardi à Rabat, la secrétaire d’État chargée de l’Eau, Charafat Afilal.

Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers, Mme. Afilal a souligné que toutes les mesures ont été prises pour pallier à la perturbation de l’approvisionnement en eau, à travers la réalisation de projets d’alimentation en eau potable à partir des barrages et l’installation des canaux de drainage régionaux.

Ces mesures portent également sur la mobilisation des ressources hydriques, notamment les eaux de surface, l’approfondissement des puits exploités pour augmenter leur débit et l’organisation des campagnes de sensibilisation pour économiser l’eau, en vue de mettre fin au déficit avant l’été 2019.

Elle a, également, souligné que l’approvisionnement en eau potable dans les villes et centres couverts par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), qui se sont élevés à 678 à fin 2016, se fait de manière continue et régulière, à l’exception de certains centres qui connaissent quelques difficultés au niveau de l’approvisionnement, à cause de la rareté des ressources hydriques au niveau local.

Concernant les communes qui ne sont pas couverts par l’ONEE et qui connaissent des difficultés durant la période estivale, des mesures provisoires ont été prises dans pas moins de 30 d’entre elles, avec un investissement de l’ordre de 40 MDH, pour la mise en place de systèmes hydriques intégrés, tels que le forage des puits et l’installation de réservoirs équipés de matériel de pompage, a affirmé Mme Afilal, faisant savoir que ces systèmes seront opérationnels cet été.

Elle a aussi rappelé que, dans le cadre de l’accord-cadre entre le secrétariat d’État et l’ONEE, il sera procédé à fin 2017 à l’équipement d’un débit supplémentaire d’environ 19,3 m3/sec ainsi qu’à la mise en place de 1.530 km de canaux de drainage et de 1.085 km de canaux de distribution, ce qui permettra de relever le taux de connexion individuelle de la population au réseau d’assainissement dans le périmètre urbain.

Elle a, en outre, mis l’accent sur le taux annuel d’investissement pour la période 2014-2017, qui s’est élevé à environ 2,8 MMDH, englobant, notamment la production et la distribution de l’eau potable et l’amélioration de la rentabilité du réseau de drainage et de distribution, permettant ainsi une baisse des perturbations dans l’approvisionnement.

Elle a assuré que le Secrétariat d’État chargé de l’Eau œuvrera pour le suivi de la réalisation des grands et moyens barrages dans les régions et l’élaboration des grands projets pour approvisionner un grand nombre d’habitants.

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