The voice France : Xam Hurricane et Raffi Arto se confient

Interviews réalisées par Tayeb Laâbi

La septième saison de l’émission « The Voice : la plus belle voix » a été riche en couleurs. Elle a d’abord été marquée par l’affaire « Mennel » qui s’est retirée du télé-crochet musical pour avoir publié des publications complotistes (sur son compte Facebook) sur les attentats de Nice et sur le gouvernement français. Ensuite, par la présence de talents hétéroclites et inattendus dont Gulaan, chanteur Kanak qui a parcouru plus de 22.000 kilomètres afin de se présenter devant les quatre coachs de « The Voice », Norig, chanteuse inspirée par la musique tzigane et aussi Casanova, chanteur d’origine corse. Ce dernier s’est qualifié avec trois autres talents (Xam Hurricane, Raffi Arto et Maëlle) en finale qui s’est déroulée le 12 mai et diffusée en direct sur TF1. Cette fois-ci, les quatre coachs n’auront eu qu’un avis uniquement consultatif et c’est le public qui donna la victoire à Maëlle qui est devenue la première femme à remporter ce trophée. Dans cet article, nous avons donné la parole à Raffi Arto et à Xam Hurricane pour nous parler de leur aventure dans « The Voice » et de leur projet à venir.

Xam Hurricane : « De cette aventure, je repars grandi, stabilisé, ravi et rassuré pour le futur »

 

Tayeb Laâbi : Pouvez-vous nous dire quelle a été votre rencontre avec la chanson ? Et la raison pour laquelle vous vous êtes investi entièrement dans la musique ?

Mon père nous chantait des chansons avec sa guitare à mon frère, mes sœurs et moi quand nous étions petits. Il en a écrit quelques-unes aussi. Très vite, j’ai eu envie d’apprendre de lui.

C’était la meilleure façon que j’avais de répondre à l’urgence de quitter le système scolaire au début de mes études supérieures. Je ressentais le besoin de rejoindre mon frère jumeau qui l’avait quitté très jeune ainsi que les gars de mon groupe de rock de l’époque qui l’avaient quitté au lycée. Je cherchais une profession dans laquelle il ne me semblait pas qu’il faille façonner sa personnalité à un profil pour gagner sa vie. Et je sentais que j’avais quelque chose à sincèrement exprimer dans cette voie.

  • Qu’attendiez-vous de votre participation à « The Voice (la plus belle voix) » ? Vos attentes ont-elles été satisfaites ?

Sincèrement, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’ai saisi cette opportunité parce qu’elle se présentait. Je m’étais fixé comme condition d’y aller sans a priori et j’ai découvert au fil des semaines une aventure humaine et artistique incroyable. A la fin de chaque prestation, j’espérais être retenu pour profiter de la prochaine semaine de travail qui allait m’être proposée. J’y ai beaucoup appris sur ma psychologie artistique et mon rapport à l’interprétation, sur ma voix et sa gestion au quotidien, sur ma manière de dialoguer avec les différents interlocuteurs qui construisent, main dans la main, un spectacle vivant et sur l’intensité d’un rythme de vie auquel j’aspirais depuis quelques années. De cette aventure, je repars grandi, stabilisé, ravi et rassuré pour le futur.

  • Peux-tu nous raconter comment se sont déroulés les castings avant d’accéder à l’étape des “Auditions à l’aveugle” ?

J’ai passé tous les castings en duo avec Liv Del Estal. Je l’accompagnais à la guitare et nous partagions le chant. C’est elle qui avait été repérée par Bruno Berberes, le directeur artistique de l’émission “The Voice : la plus belle voix”, grâce au bouche à oreille. Pour des raisons artistiques, nous avons finalement préféré faire l’émission en solo. J’ai découvert, en passant les castings, qu’une personnalité rock avait sa place dans le programme et me sentait capable de prendre le risque de la défendre sans concessions. Quand j’ai appris quelque temps avant l’enregistrement des auditions à l’aveugle que Pascal Obispo était le nouveau coach de cette saison 7, j’ai compris qu’une véritable chance d’aller loin dans la compétition s’offrait à moi.

  • Qu’est ce qui se passe dans la tête d’un candidat, en tous cas la vôtre, avant et durant la prestation ?

Je suis quelqu’un de très stratège et d’ordonné dans ma carrière. Mais lorsque je monte sur scène, je sais faire le vide pour me mettre au service de l’histoire que j’ai à raconter. Je vais puiser dans mon passé pour aller chercher les émotions dont j’ai besoin sur le plateau. Malgré mon jeune âge, je suis très chargé émotionnellement car j’ai saisi toutes les occasions qui se sont présentées à moi pour vivre passionnément. Pour moi, la prestation commençait dès que la caméra me filmait avant même d’être monté sur scène et se finissait quand Nikos prenait la parole et pas avant. Sinon, je savais que j’avais travaillé du mieux que je pouvais mes chansons et étais de ce fait prêt à accepter mes erreurs malgré mon exigence. Cela m’évitait de tomber dans un stress négatif. Au contraire, je puisais dans l’adrénaline du direct pour aller encore plus loin dans l’interprétation qu’en répétition où je prenais seulement des repères. Je laissais place à l’inconnu pour me surprendre moi-même.

  • Mika et Pascal Obispo se sont émerveillés de votre prestation à “l’audition aveugle”, en interprétant “Roxane” du groupe “The Police”, et se sont retournés. Pourquoi avoir choisi d’interpréter ce titre ? Et pourquoi aviez-vous choisi Pascal Obispo comme coach pour la suite de l’émission ?

Je voulais définir un ADN musical. J’avais prévu de chanter en français pour toute la suite de l’émission si j’étais retenu, et de transformer des classiques de la chanson française en des versions modernes et rock. Mais je voulais que le public comprenne d’où je venais. J’ai été bercé dans la musique anglo-saxonne toute mon adolescence et c’est par le biais de ces musiques de groupe que j’ai appris à chanter et à jouer, et que j’ai appris que tout était permis sur scène. C’était aussi une manière de proposer un niveau d’interprétation à la hauteur de l’émission de par mon énergie sur scène, car j’avais l’impression que je n’étais pas vocalement au niveau. J’ai beaucoup progressé vocalement grâce à cette aventure mais je crois aussi qu’à l’époque je me sous-estimais.

  • Vous avez déjà interprété le titre “Cinéma” de Claude Nougaro avec votre groupe “8ePli”. A-t-il été plus facile de l’interpréter ?

8e Pli est devenu plus qu’un groupe, c’est un collectif d’artistes auquel j’appartiens et dans lequel il n’y a pas de leader mais un collège de leaders dont je fais parti.

Le Cinéma de Claude Nougaro, je ne l’avais jamais interprétée sur scène, j’en avais seulement fait une version studio avec 8e Pli pour nous présenter à un tremplin organisé par le Grand Studio RTL auquel nous n’avions pas été retenus, 2 ans auparavant. C’est l’un des morceaux qui m’a été le plus difficile à interpréter. Là je ne revenais plus à mon ADN mais je venais défendre ce que je désire faire artistiquement aujourd’hui, de la chanson rock. Je ne pouvais plus jouer la carte de l’énergie brute et devais prendre confiance en ma voix. Le format de chanson était le plus court de l’émission, 1m30 de prestation, autant vous dire que c’est très peu pour convaincre. Et le ratio était de 1/3 candidat retenu. C’était terrifiant.

  • Comment se faisait le choix des chansons ? En ce qui concerne le show, et l’on connaît vos qualité de showman, est-ce que votre coach le préparait avec vous ?

Pascal Obispo et la production m’ont laissé beaucoup de liberté dans le choix de mes titres. J’ai eu l’intelligence de proposer des titres qui correspondaient au programme et qui construisaient avec cohérence mon personnage, au fil des émissions. J’ai eu un petit coup de fatigue avant le troisième direct et c’est eux qui m’ont mis sur la piste de « Et maintenant » de Gilbert Bécaud, qui fut, à mon sens, ma meilleure interprétation. Je ne peux que les en remercier sincèrement. Pascal Obispo m’a toujours aiguillé et sécurisé dans la construction de mes shows. Il a su canaliser avec brio mes idées et mon énergie parfois débordantes, tout en me laissant garder le contrôle. Si nous sommes devenus amis c’est parce que nous nous sommes compris et que nous avons aimé collaborer dans la même direction artistique. Je crois que cela se ressent sur notre duo lors de la finale.

  • Prime après prime, et prestation après prestation nous avons vu plusieurs facettes de vous. Qu’avez-vous appris durant les quatre mois qu’a duré l’émission “The Voice” ?

J’ai appris à penser à moi, à prendre soin de moi, à prendre goût à la solitude, à accepter et à défendre ce que j’étais dans ma complexité et mon éclectisme et ce que je devenais en tant que personnage et personnalité artistique, à apprécier le plaisir que je procurais aux gens en montant sur scène, à mettre de côté mon ego, à revendiquer le fait que je désirais plaire au grand public malgré ma fibre punk, à prendre confiance dans les compétences et les avis des différents corps de métiers du monde du spectacle puis à compter sur eux dans la construction d’une performance, à fédérer plutôt que d’imposer, à m’aimer plus justement et me sentir aimé simplement.

Ce fut l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie et c’est pour cela que je désirais tant aller jusqu’au bout, pas pour d’autres raisons.

  • Comment avez-vous trouvé le travail avec Pascal Obispo ? Nous vous avons vu en duo avec lui lors de la finale, peut-être une future collaboration avec votre coach ?

Des plus motivants. Je voulais lui plaire et je lui ai plu. J’estimais son avis et désirais avoir son approbation pour chacune de mes propositions, qu’elle soit musicale, scénique, esthétique… J’avais confiance en son expérience musicale et en sa connaissance du public. J’avais confiance en son intégrité artistique et son désir de me pousser là où je me retrouverai. Quand il m’a conseillé, il m’a toujours répété « Ne  prends que ce que tu veux de moi ». La Bombe Humaine fut un moment de complicité exceptionnel que l’on attendait avec impatience tous les deux. Échanger sur scène permet d’ouvrir des portes auxquelles il est impossible d’avoir accès en dehors. Je souhaite continuer dans cette si bonne lancée artistique et humaine et compte sur ses conseils et sa générosité pour la réalisation de mon premier album.

  • Vous avez commencé par chanter “Roxane” du groupe “The Police”, dont Sting est l’un des chanteurs stars, et vous avez terminé en duo avec lui en interprétant “Englishman in New York”. Etait-ce une consécration pour vous ?

Oui. C’était vraiment la cerise sur le gâteau. La prestation qui est venue boucler la boucle. La petite anecdote qui me fera me dire plus tard que j’ai eu un parcours complet et rêver sur cette émission. Vous m’auriez vu quand j’ai appris que j’allais chanter avec Sting, j’étais hystérique. Et je le remercie sincèrement de prendre encore le temps de venir partager de sa grandeur avec des jeunes talents à l’aube de leur carrière.

  • Que pensez-vous de la victoire de Maëlle avec un score de 55% des voix du public ?

Je pense que c’est à la fois le fruit de qualités personnelles et vocales extraordinaires, d’autant plus incroyables à son jeune âge, et d’une mise en avant artistique et médiatique non négligeable de la part de la production et du diffuseur. Elle avait le profil idéal pour devenir la première gagnante de l’histoire de The Voice France et ils l’ont poussée. Mais elle peut être fière d’elle car ses prestations méritaient amplement cette victoire. D’autres ont déjà eu ce même profil dans les saisons précédentes et n’y sont pas arrivés. Avoir été élue favorite depuis son duel avec Gulaan n’a pas été une position facile à tenir et elle l’a tenue. Je l’ai encouragée tout au long des directs pour qu’elle y arrive au mieux.

  • Pouvez-vous nous parler de votre groupe “8ePli” ? Y aura-t-il du nouveau avec votre groupe durant les prochaines semaines ?

En 2015, Tibor Lodowsky, Nampa, Martin Sevrin, Alex Bug et moi-même nous nous sommes réunis pour former un groupe de travail et d’écriture s’orientant vers plusieurs domaines artistiques. Après avoir réalisé une première vidéo dans le courant de l’année 2016, l’idée de créer un collectif pointe le bout de son nez. C’est en 2017 que 8e Pli voit le jour et, très vite, arrive l’envie de casser les formats, de faire comme ils l’imaginent, de se souder les uns aux autres et d’échanger, régulièrement, les rôles pour pleinement exprimer la profondeur de chacun. 8e Pli rassemble, aujourd’hui, des talents protéiformes autour de ce noyau, aussi bien issus du monde de la vidéo que du théâtre, de la musique ou de la littérature, qui se mettent principalement au service d’œuvres audiovisuelles avant-gardistes. Autant d’outils de réalisation personnelle et professionnelle qui les poussent, lorsqu’ils se réunissent, toujours un peu plus loin dans la création. Ils répondent ensemble au besoin d’engager — sur une scène, devant une caméra, par un texte, un dessin ou tout autre forme artistique — leurs désillusions et leurs idéaux humanistes.

Ils présentent actuellement une nouvelle création, « Bombardier Blanc (ou l’égo trip d’un dirigeant) », vidéo révoltée, engagée, désespérée, à l’image de sa bande originale, sorte de poème noir dénonciateur de la violence d’hier et d’aujourd’hui et dans laquelle la compagnie de danse KLN vient encore un peu plus enrichir la famille « 8e Pli ».

  • Que comptez-vous faire par la suite ?

J’envisage, en parallèle de mon travail au sein du collectif “8e Pli”, la sortie d’un premier album en solo sous le pseudonyme de Xam Hurricane, dans la continuité de ce que j’ai pu présenter sur l’émission. Des membres du 8e Pli et Liv Del Estal seront évidemment à mes côtés lors du processus de création de cet album, que ce soit dans sa construction musicale et textuelle ou dans la construction de mon image.

  • Quel est votre coup de cœur musical du moment ?

J’en ai deux. Le deuxième album « L’Oiseleur » du groupe Feu Chatterton et le premier album « Nord » de la chanteuse Laura Cahen. Ils sont à mon sens les deux représentants actuels de la chanson rock vers laquelle je m’oriente et dont j’aspire à ouvrir le genre à un public encore plus large.

Raffi Arto : « Je voulais montrer que le Rock’n roll n’est pas mort »

Tayeb Laâbi : Pouvez-vous nous dire quelle a été votre rencontre avec la chanson ? Que représente-elle pour vous ?

La musique m’est venue dès mon plus jeune âge (vers 6 ans et demi) où je regardais de nombreux films comme « Retour vers le futur » ou les « Blues brothers » où on se rend compte que la musique joue un rôle primordial et surtout on ressent la magie de la musique à travers ces films. C’est là où j’ai eu une sorte de révélation et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à apprendre le piano et le chant tout seul sur internet. La musique est pour moi une passion et surtout un moyen de rendre les gens heureux et de leur procurer du bonheur.

  • D’où vous vient cette passion pour le Rock’n Roll ?

Ma passion pour le Rock’n roll m’est surtout venue grâce à mon père. Il écoutait beaucoup de Rock’n roll, de Blues et de Soul. J’aurais pu ne pas accrocher mais il se trouve que j’ai adoré et maintenant cela fait partie de mon univers musical ! J’aime aussi beaucoup le style vestimentaire, les magnifiques voitures et la joie de vivre qu’avaient les gens dans les années 50-60.

  • Comment arrivez-vous à joindre vos études et votre carrière musicale ?

Franchement, j’ai toujours réussi à joindre mes études et ma musique grâce à mes parents qui me soutiennent dans tout ce que je fais.

Pour moi, c’est les études d’abord en espérant aller le plus loin possible pour avoir un métier. La musique est pour moi une passion alors que pour mes concerts ou les émissions de télé on s’arrange (presque), à chaque fois, pour que cela tombe un week-end ou pendant les vacances scolaires. Et puis, si je rate quelques cours j’essaye toujours de rattraper au maximum.

  • Quel souvenir gardez-vous de l’émission « La France a un incroyable talent »?

« La France a un incroyable talent » comme « The Voice : la plus belle voix » ont été une expérience inoubliable et magique parce que cela faisait parti de mes tout premiers plateaux télés, je n’avais alors que 11 ans, c’était tout nouveau pour moi.

  • Quelle est la raison de votre nouvelle participation à « The Voice (la plus belle voix) » ? Vos attentes ont-elles été satisfaites ? Est-il vrai que la production de « The Voice» vous a contacté pour participer à “The Voice Kids” ?

Il est vrai que la production de TF1 m’avait contacté pour participer à « The Voice Kids » mais j’avais refusé, à cette époque-là, car j’avais un projet avec une maison de disques qui n’a malheureusement pas abouti.

Lorsque la production de TF1 m’a de nouveau contacté pour participer à « The Voice : la plus belle voix », je me suis dit que y participer serait un bon tremplin pour moi et que je montrerais que le Rock’n roll n’est pas mort.

  • Pascal Obispo, Florent Pagny et Mika se sont retournés à la fin de votre prestation à “l’audition aveugle”, en interprétant le titre de Tina Turner “Rolling on the river”. Pourquoi aviez-vous choisi Florent Pagny comme coach pour la suite de l’émission ?

J’ai été très heureux que les trois coachs se retournent. J’ai choisi Florent Pagny au feeling même si j’avoue que ma famille et mes proches ont joué un rôle déterminant dans cette prise de décision car ils apprécient beaucoup Florent Pagny. Ils m’avaient conseillé, en cas de choix compliqué, de le choisir. Au final, je ne regrette absolument pas parce que c’est un coach en or !

  • Qu’est ce qui se passe dans la tête d’un candidat, en tous cas la vôtre, avant et durant la prestation ?

Avant les auditions à l’aveugle, il y a eu une sorte appréhension puisque je ne suis pas habitué à chanter devant des sièges retournés. Cependant, dès que je monte sur scène je m’éclate. J’essaye de donner du bonheur aux gens, de les faire danser (pourquoi pas) et surtout de me donner à fond pour n’avoir aucun regret.

  • Prime après prime et prestation après prestation nous avons remarqué votre évolution, cette expérience a-t-elle été enrichissante ?

Cette expérience fut très enrichissante pour moi aussi bien au niveau artistique que scénique et même au niveau de la parole puisque j’ai livré plusieurs interviews.

  • Comment avez-vous trouvé le travail avec Florent Pagny ? Nous vous avons vu en duo avec votre coach, peut-être une future collaboration avec lui ?

Travailler avec Florent Pagny était super. C’est quelqu’un d’humain, de droit et de très gentil. Il laisse libre l’artiste, l’accompagne et le pousse à se surpasser. Il m’a également beaucoup aidé à maîtriser ma voix car j’étais et je suis toujours entrain de muer et ce n’était pas évident pour moi. Le duo que j’ai partagé avec lui était juste génial et un duo futur avec lui,  j’en rêverai.

  • Que pensez-vous de la victoire de Maëlle avec un score de 55% des voix du public ?

Maëlle est vraiment quelqu’un d’adorable. Elle est et elle restera une superbe amie. Je suis très content qu’elle ait gagné, elle le mérite amplement. Je la félicite d’autant plus qu’elle a eu 55% des voix du public.

  • Comment faites-vous avec cette notoriété grandissante ?

Cette notoriété ne m’a pas du tout changé. Mes parents et mon entourage m’aident à me maintenir droit dans mes bottes et de ne jamais changer. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi je changerais car la musique est avant tout une passion.

  • Que comptez-vous faire par la suite ?

D’abord, je veux réussir mes études mais comme tout artiste qui ne rêverait pas de faire de la musique son métier et de vivre de sa passion.

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