Trafic de devises: la douane réclame 300 MDH au propriétaire du café La Créme

L’Administration des douanes marocaines (ADII) a fait appel devant la justice, réclamant 300 millions de dirhams au propriétaire du café La Crème à Marrakech, suite au trafic de devises étrangères d’un montant  de 60 millions de dirhams. L’affaire remonte en 2017, lors d’une fusillade qui a conduit à la mort d’une personne, à Marrakech.

L’affaire du café La Crème à Marrakech continue de faire des émules. Aujourd’hui, c’est une autre tournure que prend la question. Selon le journal Ahdath, les autorités douanières réclamaient auparavant un montant de 470 millions aux suspects impliqués dans le meurtre par erreur dans lequel un étudiant en médecine avait été abattu dans un café de Marrakech en 2017.

Pour rappel, l’affaire avait défrayé la chronique au Maroc pendant plusieurs semaines.

Deux hommes armés étaient entrés sur la terrasse du café La Créme, situé dans le quartier de l’Hivernage, et ont exécuté un client. Aussitôt après la thèse de l’attaque terroriste est écarté. La police a déclaré qu’il s’agissait d’un règlement. Peu de temps après, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Abdelouafi Laftit confirme qu’il s’agissait bien d’un règlement et qu’un attentat terroriste pouvait être exclu.

Lire aussi: Report au 4 décembre prochain de l’examen de l’affaire du meurtre survenu dans un café à Marrakech

Les enquêtes ont permis à l’arrestation de deux hommes armés peu de temps après, les hommes viennent de la République dominicaine et du Suriname. Ils avaient la nationalité néerlandaise. D’ailleurs les interrogatoires ont conclu que la véritable cible était le propriétaire du café.

Les douanes ont déclaré que le propriétaire du café a fait entrer illégalement une somme de 60 millions de dirhams en devises des Pays-Bas vers le Maroc, sans en déclarer aux douanes ou autorisation préalable de l’administration des douanes.

Les douanes ont déjà saisi les biens du propriétaire, dont trois villas à Marrakech, deux appartements à Casablanca et Tanger, des parts dans des sociétés privées et six véhicules de luxe. L’appel dans cette affaire est toujours pendant.

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