Le PANDDH, un événement exceptionnel en matière des droits de l’Homme qui fait l’objet de discussions scientifiques approfondies

Le Plan d’action national en matière de démocratie et des droits de l’Homme (PANDDH) 2018-2021 est un événement exceptionnel en matière des droits de l’Homme qui fait l’objet de discussions scientifiques approfondies, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre d’État chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid.

S’exprimant lors d’une rencontre de communication, organisée conjointement par l’Université Mohammed V de Rabat et le ministère d’État chargé des droits de l’Homme dans le cadre d’une séries de rencontres de communication organisées dans plusieurs universités marocaines autour du PANDDH 2018-2021, consacrée au processus d’élaboration et aux exigences de la mise en œuvre de ce plan, M. Ramid a souligné que le PANDDH, en tant que fruit des stratégies gouvernementales et des aspirations civiques et ambitions politiques exprimées par les partis politiques, les syndicats, la société civile et l’université, constitue un événement exceptionnel en matière des droits de l’Homme qui fait l’objet de discussions scientifiques approfondies.

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M. Ramid, a, dans ce sens, relevé que l’opération d’actualisation du plan a abouti au renforcement des mesures proposées et à l’introduction de nouvelles dispositions, passant ainsi de 215 à 435 dispositions, notant que ces mesures traitent de la majorité des droits dans tous les domaines, civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux, ainsi que les droits catégoriels tels que les droits de la femme et de l’enfant, des personnes en situation de handicap, les personnes âgées et des migrants.

Dans ce cadre, le ministre a tenu à rappeler que le PANDDH 2018-2021 qui a été élaboré en interaction avec les acteurs concernés, notamment les départements gouvernementaux, les institutions nationales, les universités, les médias, l’autorité judiciaire et la société civile, a recommandé la création d’un mécanisme pour assurer le suivi et l’exécution, regroupant des représentants des départements gouvernementaux et les institutions nationales concernés par les questions relatives aux droits de l’Homme, ainsi que l’université et le secteur privé, qui seront chargés d’élaborer un plan fonctionnel, qui détermine les responsabilités, un calendrier et des indicateurs de mise en œuvre en vue de faire des objectifs dudit Plan, tandis que le ministère d’État chargé des droits de l’Homme se chargera du mécanise du suivi et d’évaluation.

Il a également noté qu’il sera procédé avant la fin de juin à la création d’une commission pour le suivi de la mise en œuvre de ce plan sur le terrain et sa concrétisation au niveau des dispositions législatives et des politiques publiques. Pour sa part, le doyen de la Faculté des Sciences, Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi, Azzidine Ghoufrane, a souligné que la tenue de cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations relatives à ce plan, notant que l’université constitue l’une des parties ayant contribué au processus de concertation qui a abouti à l’élaboration du PANDDH.

De son côté, le président de la Commission régionale des droits de l’Homme, Abdelkader Azrii, a indiqué que ce plan est un moment historique dans le développement du processus démocratique des droits de l’Homme, en tant que plan structurant qui s’est concrétisé à travers plusieurs étapes dont la dernière est le PANDDH. Cette rencontre a été axée sur « la présentation des contenus du PANDDH », « les exigences de la mise en place du PANDDH », « le rôle de l’université dans le suivi de la mise en œuvre du PANDDH » et « Des réflexions autour de la dimension territoriale et locale du PANDDH ».

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