Trump dit qu’il ne rencontrerait Maduro que pour discuter d’un « départ pacifique du pouvoir »

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il ne rencontrerait le « dictateur » vénézuélien Nicolás Maduro que pour discuter d’un « départ pacifique du pouvoir ».

« Contrairement à la gauche radicale, je serai TOUJOURS contre le socialisme et avec le peuple du Venezuela. Mon administration a toujours été du côté de la LIBERTÉ et contre le régime oppressif de Maduro! Je ne rencontrerais Maduro que pour discuter une chose: un départ pacifique du pouvoir! », a-t-il écrit sur Twitter.

Les propos du président américain représentent un revirement par rapport à ces précédentes déclarations lors d’une interview accordée au site d’information Axios la semaine dernière, lors de laquelle il n’a posé aucune condition préalable à une réunion avec Maduro et a suggéré qu’il avait des doutes sur sa décision de reconnaître Juan Guaidó comme le chef légitime du pays.

« J’y penserais peut-être. … Maduro aimerait se rencontrer. Et je ne suis jamais opposé aux réunions – vous savez, rarement opposé aux réunions. Je dis toujours, vous perdez très peu avec les réunions. Mais en ce moment, je les ai refusées », avait-il déclaré.

Ces commentaires avaient suscité la colère des dirigeants du Congrès et autres responsables du sud de la Floride, où réside une grande majorité de Vénézuéliens.

« Les paroles et les actions du président mettent en danger l’avenir du Venezuela, et le schéma est clair: Trump se tient aux côtés des dictateurs et des autoritaires et souhaite en être un », avait régi la représentante démocrate de Floride, Debbie Mucarsel-Powell, le premier membre du Congrès né en Amérique du Sud.

M. Maduro a été inculpé en mars pour « narcoterrorisme » par la justice américaine avec une prime de 15 millions de dollars promise pour son arrestation.

Fin mars, après l’échec de leur stratégie pour obtenir le départ de M. Maduro, les États-Unis ont proposé un nouveau « cadre pour une transition démocratique » au Venezuela, appelant M. Guaido à faire un pas de côté dans l’attente d’une élection présidentielle « libre et juste ». Une proposition immédiatement rejetée par Caracas.

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