Turquie : plus de 7 mille terroristes éliminés

Un total de 7.016 terroristes ont été tués l’année dernière dans des opérations de sécurité, dont des éléments de Daesh et de la rébellion du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé l’état-major des forces armées turques (TSK).

Selon le rapport annuel de la TSK sur la lutte contre le terrorisme en 2017, les forces turques ont éliminé 3.777 membres de Daesh et 3.239 éléments du PKK dont 46 occupaient des postes de direction.

Les avions de combats turcs ont mené 399 opérations aériennes contre des cibles du PKK dans le nord de l’Irak, a ajouté la même source.

La Turquie avait lancé, en août 2016, l’opération Bouclier de l’Euphrate en soutien à l’Armée syrienne libre (ASL, opposition) afin de chasser Daesh entre les villes de Jarablous et d’Al-Bab et de nettoyer le long des frontières turco-syriennes de la milice YPG (unités de protection du peuple), soutenue par Washington dans la lutte contre le groupe extrémiste et considérée par Ankara comme une ramification du PKK.

Dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste FETÖ (acronyme du mouvement de Fethulla Gülen, accusé d’avoir fomenté le coup d’Etat de juillet 2016), la TSK a déclaré que 9.236 personnes ont été libérées et que 5.399 autres ont été arrêtées.

La TSK a également déclaré avoir saisi plusieurs tonnes de stupéfiants ainsi que des centaines d’armes et de munitions dans de nombreuses opérations.

Ankara avait annoncé, en novembre dernier, qu’elle intensifiera sa lutte contre le PKK dans le nord de l’Irak afin de détruire totalement les camps de la rébellion situés à 25 km de ses frontières.

Les forces de sécurité turques ont lancé, depuis fin 2015, une vaste opération sécuritaire en vue d’éliminer le PKK des zones urbaines sur le territoire turc.

Ankara avait initié en automne 2012 un processus de réconciliation avec le PKK pour mettre fin au conflit armé de trois décennies ayant fait plus de 40.000 tués. Mais deux ans et demi plus tard, ce processus a volé en éclats avec la reprise des attaques contre les forces de sécurité après l’attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet 2015, qui avait fait 34 tués parmi des sympathisants du mouvement kurde.

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