UE: l’autorisation de mise sur le marché des vaccins Pfizer et Moderna pourrait avoir lieu en décembre

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué jeudi soir que l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle des vaccins anti-Covid-19 de Pfizer/BioNTech et Moderna par l’UE pourrait avoir lieu en décembre.

« Si tout se déroule sans problème, l’Agence européenne des médicaments (EMA) nous indique que l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna pourrait avoir lieu dès la seconde moitié du mois de décembre 2020 », a souligné Mme von der Leyen, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen par vidéoconférence consacré essentiellement à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

La présidente de l’exécutif européen a également relevé que l’Agence européenne des médicaments est « en discussions quotidiennes » avec son homologue américaine, la FDA, pour « synchroniser leurs évaluations des vaccins » contre le coronavirus.

Mme von der Leyen a rappelé que l’UE a adopté jusqu’ici cinq contrats avec l’alliance BioNTech-Pfizer, CureVac, AstraZeneca, Johnson & Johnson et Sanofi-GSK pour l’acquisition de vaccins au nom des États membres, notant que les négociations se poursuivront avec Moderna et Novavax.

→ Lire aussi : L’UE DOIT GARANTIR L’ACCÈS DES MIGRANTS AU VACCIN CONTRE LE COVID-19

« Nous avons constaté avec beaucoup de satisfaction que tous les États membres s’étaient engagés à tous acheter les mêmes vaccins et à rester dans notre portefeuille, ce qui est une bonne nouvelle. Ce portefeuille comprenant maintenant cinq types de vaccins — bientôt six si tout va bien — est très important, car il couvre quatre technologies différentes pour la production du vaccin », s’est-t-elle réjouie, affirmant que tous les vaccins du portefeuille de l’UE « seront évalués comme il se doit, avec une analyse de toutes les données, par l’EMA, l’Agence européenne des médicaments, avant que nous les autorisions ».

Elle a, par ailleurs, fait savoir que la Commission européenne planche sur une campagne de vaccination afin de soutenir les États membres dans leur communication concernant l’importance des vaccins.

Mme von der Leyen a également évoqué l’importance des tests rapides de détection d’antigènes pour lutter contre la pandémie, notant que ces tests constituent une bonne solution en cas de prévalence élevée de personnes infectées par le virus. « Bien entendu, la «norme de référence» reste la PCR, mais les tests PCR coûtent beaucoup plus cher et exigent des capacités de laboratoire, de sorte qu’il faut plus de temps pour avoir le résultat. Par conséquent, les tests rapides de détection d’antigènes sont très intéressants, par exemple pour gérer les épidémies ou surveiller régulièrement les groupes à haut risque, par exemple lors de l’admission dans les établissements de soins, mais aussi pour le triage de patients ou de résidents symptomatiques », a-t-elle expliqué.

La présidente de l’exécutif européen a, toutefois, souligné l’importance de disposer de tests rapides de détection d’antigènes qui ont une sensibilité supérieure à 80%, insistant sur la nécessité d’établir un cadre pour la validation à l’échelle de l’UE et pour la reconnaissance mutuelle par-delà les frontières.

La Commission européenne a formulé mercredi des recommandations aux États membres de l’UE sur l’utilisation de tests antigéniques rapides pour le diagnostic du Covid-19.

Ces recommandations fournissent des orientations sur la manière de sélectionner les tests antigéniques rapides, sur les cas dans lesquels ils sont appropriés et sur le personnel qui devrait les effectuer.

( Avec MAP )

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