Un Marocain parmi les 10 finalistes du Prix des cinq continents de la Francophonie 2020

L’écrivain et artiste marocain Youssouf Amine Elalamy figure parmi les dix finalistes du Prix des cinq continents de la Francophonie 2020, avec son roman « C’est beau la guerre », paru aux éditions Le Fennec, apprend-on auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Youssouf Amine Elalamy avait déjà reçu, pour ce même roman, le prix Orange du livre en Afrique qui récompense depuis 2019 un roman écrit en langue française par un écrivain africain et publié par un éditeur basé sur le continent africain.

Auteur de plusieurs romans écrits en arabe, en français ou en anglais, Youssouf Amine Elalamy avait obtenu en 1999 le prix du meilleur récit de voyage décerné par le British Council International pour ses écrits en anglais.

« C’est beau, la guerre » raconte l’histoire d’un jeune comédien, chassé de son pays par une guerre fratricide et qui embarque sur un rafiot pour prendre la route de l’exil. Placé dans un camp de réfugiés après la traversée, il décide d’utiliser ses talents de comédien pour ressusciter les morts et soulager ainsi la douleur de ses compagnons d’infortune…

Créé en 2001 par l’OIF, le Prix des cinq continents récompense chaque année un texte de fiction narratif (roman, récit et recueil de nouvelles). Le Prix permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène internationale.

Pour la 19ème édition du Prix, dix titres finalistes représentant 8 pays ont été sélectionnés parmi 132 œuvres en lice.

De l’avis des représentants des cinq Comités de lecture du Prix des 5 continents de la Francophonie, réunis le 1er octobre à distance, il ressort de cette sélection 2020 des thématiques du vécu migratoire, des récits marqués par un retour sur des passés occultés et du travail de la mémoire qui déterminent les identités.

Cette sélection est marquée par ailleurs par la prépondérance de textes de qualité signés par des écrivaines et la présence de plusieurs premiers romans.

Doté d’un montant de 15.000 euros pour le lauréat et de 5.000 euros pour la mention spéciale, le prix sera décerné dans le courant du dernier trimestre 2020. Quant à la cérémonie de remise, elle se tiendra à Tunis dans le cadre des États généraux du livre en langue française dans le monde et du Congrès des écrivains francophones, au 1er trimestre 2021, indique l’OIF.

En 2019, le Prix des cinq continents a été attribué à Gilles Jobidon (Canada-Québec) pour son roman Le Tranquille affligé (éditions Leméac). La mention spéciale est revenue à Alexandre Feraga pour Après la mer (éditions Flammarion).

Voici par ailleurs la liste des dix finalistes du Prix des cinq continents de la Francophonie 2020 :

C’est beau la guerre de Youssouf Amine Elalamy (Maroc) / Editions Le Fennec (Maroc)

Les Jours viennent et passent de Hemley Boum (Cameroun-France) / Editions Gallimard (France)

Nafar de Mathilde Chapuis (France) / Editions Liana Levi (France)

Otages de Nina Bouraoui (Algérie-France) / Editions Lattès (France)

Rivage de la colère de Caroline Laurent (Maurice-France) / Editions Les Escales (France)

Rouge impératrice de Léonora Miano (Cameroun-France) / Editions Grasset & Fasquelle (France)

Soie et métal de Tuyet Nga Nguyen (Vietnam-Fédération Wallonie-Bruxelles) / Editions Academia (FWB)

Ténèbre de Paul Kawczak (France-Canada-Québec) / Editions La Peuplade (Canada-Québec)

Tous tes enfants dispersés de Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France) / Editions Autrement (France)

Un monstre est là, derrière la porte de Gaelle Belem (France-Réunion) / Editions Gallimard (France).

( Avec MAP )

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